Normandie - Football. Ligue 2 : dans la course aux playoffs, six équipes rêvent d'un printemps florissant
08/05/2024 14:00
Dans la course aux playoffs de Ligue 2, le SM Caen (6e) est en concurrence avec cinq autres clubs. Tour d'horizon des forces et des faiblesses de chacun avant les deux dernières journées.
Parfaitement replacé dans la course aux playoffs, après sa victoire face à Laval (1-0) et la défaite de tous ses concurrents directs, le SM Caen a sans doute besoin d'un sans-faute lors des deux dernières journées de Ligue 2 pour espérer participer aux playoffs. Voici son calendrier, ses forces et ses faiblesses ainsi que ceux de tous ses rivaux avant ce sprint final.
Rodez (4e), l'inattendu
Le calendrier : pour garder sa quatrième place avant de recevoir une AC Ajaccio qui ne joue plus rien, Rodez aura fort à faire. Son déplacement dans le chaudron stéphanois, là où les Verts ont gagné leurs six derniers matches et peuvent prendre une option sur la montée directe en Ligue 1, s'annonce corsé.
Les + : la position de force au classement, le jeu, l'audace et l'insouciance de cette équipe programmée pour jouer le maintien. Cela en fait aujourd'hui la deuxième attaque du championnat (50 buts inscrits).
Prêté par le SM Caen, son meilleur buteur Andréas Hountondji (13 réalisations) illustre bien tout cela. « Nous avons mis un pied dans l'histoire du club avec le record de points et la date à laquelle nous avons acquis le maintien, souligne Didier Santini, l'entraîneur ruthénois. C'est beau ce que nous avons fait mais nous ne devons pas nous arrêter là. »
Les - : la 16e défense de Ligue 2 est très perméable. Annecy l'a constaté en venant gagner à Rodez (1-3) la semaine passée.
Paris FC (5e), l'habitué
Le calendrier : en perdant à Rodez et Auxerre, le PFC a perdu du terrain mais reste dans le coup. Il reçoit un concurrent direct et terminera sa saison chez une équipe corse qui n'a plus rien à jouer.
Les + : une dynamique de feu ! Meilleure équipe de L2 en termes de points depuis la 11e journée (13 victoires, 9 nuls, 4 défaites), le Paris FC a également l'expérience de ces moments. Il a participé aux trois dernières phases de playoffs (2019, 2021 et 2022), s'inclinant toujours au premier match.
Les - : un onze de départ presque identique - trois changements d'entrée seulement sur les sept derniers matches - et un manque d'énergie qui commence à se faire ressentir.
SM Caen (6e), le revenant
Le calendrier : Malherbe a le plus favorable de tous sur le papier. Il voyagera chez une équipe qui a déjà son maintien en poche, avant de recevoir la lanterne rouge Valenciennes, officiellement relégué en National depuis la mi-avril.
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Les + : en grand danger au moment où Jean-Marc Furlan a été licencié, ce groupe revient de très loin. Si les playoffs étaient un objectif l'été dernier, ils sont devenus un fol espoir au fil d'une saison décousue.
Les - : pour grimper là-haut, Malherbe va devoir arrêter de jouer au yo-yo. « Je n'ai aucun doute sur la capacité de réaction de ce groupe, j'en ai sur sa capacité à durer », disait Nicolas Seube fin avril. Enchaîner trois succès, après celui obtenu face à Laval (1-0), est quasi impératif pour voir les playoffs. Malherbe n'y est parvenu qu'une fois sous Nicolas Seube, au tout début de son mandat, début décembre.
Laval (7e), l'endormi
Le calendrier : la réception de Troyes doit permettre aux Tango de rester dans le coup pour la cinquième place avant la dernière journée, même si leurs garanties sont minces à domicile cette saison. Le déplacement à Guingamp lors de la 38e journée sera-t-il décisif ?
Les + : comme Pau et Rodez, Laval n'était pas programmé pour jouer le top 5 et n'a pas cette pression de les manquer. Après avoir joué le maintien jusqu'au bout au printemps 2023, sa saison est déjà réussie.
Les - : la dynamique catastrophique. Longtemps en position favorable pour les barrages, voire mieux, Laval a concédé quatre défaites sur ses cinq derniers matches.
Guingamp (8e), l'outsider
Le calendrier : les Bretons ont la chance d'affronter deux prétendants directs au top 5 et en cas de carton plein, ils pourraient créer la surprise au finish.
Les + : Guingamp a depuis le début de saison une capacité à rebondir. À l'instar du SM Caen, il sait garder la petite flamme allumée. Sur le départ, Mehdi Merghem, le leader technique des Costarmoricains capable de faire flancher les défenses à lui seul, va vouloir terminer en beauté son aventure guingampaise (commencée en 2019).
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