Besnik Hasi s'est dit "très content d'être de retour" à Anderlecht, en tant qu'entraîneur, un peu moins de neuf ans après la fin de son premier mandat de T1 au stade Constant Vanden Stock. Évincé de Malines il y a deux semaines, l'Albanais a trouvé refuge dans le club qui l'a déjà connu comme joueur, assistant, et entraîneur principal. La communication en était donc facilitée, et la procédure accélérée.
Les échanges entre Besnik Hasi et la direction n'ont en effet débuté que mardi. "J'ai eu un coup de téléphone du président, et nous avons rapidement organisé une réunion." Comme l'a expliqué le directeur sportif Olivier Renard, l'accord a rapidement été trouvé, tant sur le plan sportif que financier. Pourtant, des rumeurs insistantes envoyaient Hasi au Cercle de Bruges, en remplacement de Ferdinand Feldhofer limogé lundi. En conférence de presse, dans les travées du Lotto Park, l'Albanais a refusé de commenter cette situation. "Il est difficile pour moi d'évoquer ici le sort d'autres clubs. Je ne peux ni confirmer ni contredire."
Joueur de 2000 à 2006, Hasi avait fait ses classes d'entraîneur chez les Mauves à l'issue de sa carrière de joueur. Devenu assistant d'Ariel Jacobs, puis de John van den Brom (2009-2014), il a dirigé les Mauves pendant deux ans, jusqu'à la fin de la saison 2015-2016. Depuis cette expérience de T1, il avait eu deux opportunités de revenir à Anderlecht, en tant qu'assistant de Vincent Kompany puis comme directeur technique après l'ère Felice Mazzu, mais les avait rejetées.
Pourquoi a-t-il désormais accepté l'offre mauve? "C'était un autre contexte avec Vincent, et la même chose après Mazzu. Je n'étais pas prêt. Ici, j'étais prêt et la réponse a été rapide." Par ailleurs, "le football a changé. Ici, c'est une autre direction, une autre organisation. Le statut du club a changé."
