Si le Standard a déjà enregistré trois nouvelles recrues depuis le début du mercato hivernal, il a surtout connu le départ d'Arnaud Bodart, au club depuis une vingtaine d'années, vers Metz. "Le timing est mauvais. Si tu te dis attaché au club, reste, et joue. C'est de sa faute s'il a été écarté. Si tu décides de partir et que tu n'y arrives pas, ce n'est pas de la faute du club", lance Silvio Proto.
"Il y a des torts partagés. Il a toujours voulu passer un cap dans sa carrière. Il y a eu une offre de la Roma qui a dit, 'je vous prends votre gardien, gratuitement' et comme réserve. Arnaud Bodart voulait être numéro un dans un top club. On lui a proposé des projets en Espagne, il a dit non" explique Kevin Sauvage avant de poursuivre avec l'échange avorté avec l'Union Saint-Gilloise et Anthony Moris.
"En Belgique, il avait Westerlo, le Cercle et l'Union Saint-Gilloise. Il en a énormément voulu à sa direction d'avoir voulu l'inclure dans cet échange. Les deux clubs en ont discuté avec Mogi Bayat au milieu du jeu, c'est une certitude. Il est même rentré dans le bureau de Pierre Locht, très énervé. Aujourd'hui, les supporters se demandent pourquoi la direction le laisse partir gratuitement. Mais j'aurais bien voulu savoir ce qu'ils auraient dit si le Standard l'avait laissé partir à la Roma, pour rien, alors qu'il était international peu de temps avant".
Les arrivées chez les Rouches
Dans l'autre sens, Szalai, international hongrois, est arrivé en prêt jusqu'à la fin de la saison. "C'est du costaud, il faut de l'expérience, mais le Standard doit préparer l'avenir", pense Marc Delire. "Il arrive surtout pour pallier l'absence de Bates dont l'absence va malheureusement se prolonger. Au Standard, ils ne savent pas exactement ce qu'il a", explique Kevin Sauvage.
En plus du solide défenseur, les Rouches ont enregistré les arrivées d'Andréas Houtondji et Ibrahim Karamoko. "Leur mercato entrant est pour le moment terminé, sauf départ. C'était le but de la direction, d'avoir des joueurs rapidement. Le Standard a historiquement toujours raté, ces 10 dernières années, ses mercatos hivernaux. Le but était d'avoir trois joueurs à des postes clés, ils les ont eus", ajoute-t-il.
"Chapeau à la direction sportive, parce que sans un balle ...", salue finalement Marc Delire.
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