"Qu'on le dise en début de saison qu'on veut faire descendre Saint-Trond parce qu'on ne veut pas jouer sur le synthétique. Qu'on le dise directement. Personne n'a les coui***s de parler", s'est emporté Felice Mazzù après la défaite de Saint-Trond à Louvain (3-2) reprochant à l'arbitre de la rencontre de ne pas avoir donné une deuxième carte jaune à un attaquant d'OHL et d'avoir accordé un penalty aux hôtes malgré l'intervention du VAR.
Les Canaris terminent donc 14e de cette phase classique et devront donc essayer de se sauver via les playdowns. Si Felice Mazzù était si énervé, c'est aussi parce qu'en cas de victoire, Saint-Trond aurait pris la 12e place de Dender, synonyme de maintien et de participation aux playoffs 2.
"Je peux comprendre son ras-le-bol", réagit d'ailleurs Silvio Proto Dans le Vestiaire avant de poursuivre. "Si on regarde les derniers matchs de Saint-Trond, les décisions ne sont pas en leur faveur. Là où je ne suis pas d'accord avec lui, c'est que penalty, il y avait. Par contre, l'attaquant d'OHL doit avoir une deuxième jaune, et là, je peux comprendre sa frustration. Mais quand tu regardes la saison de Saint-Trond, ça ne se joue pas sur les 3 ou 4 derniers matchs", tempère ensuite l'ancien gardien.
"C'est collectivement qu'ils s'en sortiront", analyse Jérémy Taravel. "Mazzù, c'est normal qu'il craque un peu, c'est quelqu'un de passionné et d'un peu émotif. Ils ont quand même une bonne équipe, offensivement c'est très fort, mais ils doivent se souder sinon ils vont couler".
Et puis, Saint-Trond s'est également passé de Lamkel Zé, l'enfant terrible du football belge, aussi doué qu'imprévisible dans son comportement et qui aurait brossé deux séances d'entrainement. "Il y a des joueurs qui n'apprendront jamais de leurs erreurs. Il faut aussi avoir une intelligence au plus haut niveau et certains en manquent", charge Silvio Proto.
"Felice le savait", déplore Kevin Sauvage qui pointe ensuite quelques joueurs qui "n'ont rien à faire là: Lapoussin, Bertaccini, Brahimi. Avec la qualité qu'ils ont, ils devaient s'en sortir", conclut notre confrère.
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