Coupe de France. Les clubs pros n'ont pas tous la même classe !
Hier à 05:58 AM
Comme chaque année, le sujet de laisser la recette du match de coupe de France revient sur le tapis notamment de la part de certains clubs pros.
C’est un sujet récurrent. Chacun a bien sûr son opinion. Mais il est souvent d’usage que les clubs pros laissent leur part de recette. Le week-end dernier, après les trente-deuxièmes de finale, de nombreux clubs amateurs ont d’ailleurs saluer le geste de leur adversaire. « L’AS Monaco a laissé la recette à l’Union Saint-Jean et les joueurs ont été au top avec les amateurs, a rapporté Vivien Seiller, journaliste à Nice Matin, sur X. Ben Seghir est allé faire un tour dans leur vestiaire, ils ont donné des tonnes d’équipements… Classe ! »
D’autres clubs ont souligné « la classe » des clubs pros qui ont laissé leur part de recette, comme Christophe Chabot, le président de La Roche Vendée (Brest), ou Christophe Gautier, le coprésident de l’US Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Quevilly Rouen). Lille à Rouen, Angers à Bobigny ont aussi laissé leur part. Même battus, des clubs pros n’ont pas demandé leur chèque. C’est le cas de Grenoble à Cannes, de Montpellier au Puy ou encore du Havre à Saint-Brieuc. Mais tous n’ont pas cette classe.
Une guerre des mots entre Drancy et Nantes
Comme c’est souvent le cas, le FC Nantes est reparti du stade Bauer de Saint-Ouen avec sa part de recette. Soit un peu plus de 12 000 euros ! Ce qui n’a pas manqué de faire réagir le club et la municipalité de Drancy. « La direction du FC Nantes : la honte du football français ! a posté Aude Lagarde, la maire de la commune de Seine Saint-Denis, sur les réseaux sociaux. La tradition de la Coupe de France veut que le club professionnel fasse don de sa part de la recette du match au club amateur. La décision injuste de priver notre club de jouer au stade Charles Sage était motivée par la dangerosité des supporters Nantais. Elle a contraint la JA Drancy à débourser des dizaines de milliers d'euros pour que le match puisse au moins se tenir dans le département. »
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Franck Kita, le directeur général des Canaris s’est expliqué dans Le Parisien. « Nous avions décidé qu'on ôterait nos frais de déplacement, bus et hôtel, de notre part de recettes. Et s'il y avait eu un reliquat sur cette part, nous l'aurions laissé au club. Mais cette part ne payait même pas la moitié de nos frais. » En effet, n’a pas la classe qui veut…