L'association Chamois Niortais est aussi au bord du gouffre !

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Après la liquidation de la SAS Chamois Niortais, c’est désormais l’association qui joue sa survie avec une cessation de paiement en ligne de mire.

L’avenir des Chamois Niortais s’inscrit toujours en pointillés. Si la SAS est en cours de liquidation, la situation de l’association est préoccupante. « La trésorerie est exsangue, a expliqué Guy Fleurquin, relayé par Le Courrier de l’Ouest. Je n'ai plus rien pour payer les salaires, l'Urssaf, les déplacements… Comme je le fais depuis juin, je lance un appel à l'aide. Je n'ai pas payé mes salariés en septembre, c'est la première fois depuis dix mois, et ça me remue. »

Aujourd’hui, environ 50 000 euros sont nécessaires par mois pour le fonctionnement du club qui compte sept salariés. Une cagnotte a d’ailleurs été lancée fin août. « C'est une grande campagne de collecte de fonds pour les entreprises et les particuliers, expliquait alors le président niortais. Ces fonds serviront tout d'abord à assurer financièrement la saison 2024/2025 des Chamois Niortais. Il s'agit des déplacements et repas des équipes, des charges salariales, de la formation pour les jeunes par l'organisme Selforme, des assurances, des moratoires, etc… » 9 500 euros ont été récoltés à ce jour.

Jusqu’au 10 octobre avant la cessation de paiement !

L’association a aussi une dette à régler. Elle était estimée à 384 000 euros en août 2023. Guy Fleurquin indique qu’elle a été réduite de 116 000 euros. Mais s’est ajouté un dernier cadeau des Hanouna, les propriétaires de la SAS qui gérait l’équipe fanion. Une dette supplémentaire de 100 000 euros due à Bruges pour le transfert d’Amadou Sagna. Ce qui vaut aux Chamois Niortais d’être interdit de recrutement jusqu’à la catégorie U15.

« Je me donne jusqu'au 10 octobre pour la mettre en cessation de paiement, a affirmé le président niortais. On me dit que c'est trop tôt. Mais je ne peux pas faire autrement, il en va de ma responsabilité. La mort du club est inimaginable pour moi, comme je ne m'imagine pas aller au Tribunal judiciaire. j'ai toujours espoir qu'on trouve une solution auprès d'entreprises avec la Mairie, avec qui je suis en contact quotidien. » Guy Fleurquin n’exclut d’ailleurs pas l’arrivée de repreneurs. « Si un projet est viable financièrement, on fera une Assemblée générale et on mettra ces gens-là à la tête de l'Association. Ça ne me pose aucun problème, je n'étais là que pour arrêter sa descente aux enfers. » Aujourd’hui, le temps presse !

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