Nassim Ouammou : « Sochaux était la meilleure des options ! »
12/19/2024 10:00 PM
L’ancien stéphanois et arrière gauche Nassim Ouammou (31 ans) est revenu en France, au FC Sochaux pour apporter son expérience et sa pierre à l’édifice dans une future remontée en Ligue 2. Il s’est confié au 100% Foot, Farid and Co sur instagram.
Nassim, tu es revenu en France cet été à Sochaux après l'Israël où tu as signé un contrat de 2 ans plus 1, en option ?
« Oui, c'est ça, je suis revenu pour un projet moyen / long terme, dans un beau club, club mythique avec l'ambition de le remettre à sa place. »
Comment ça s'est concrétisé avec le club sochalien ?
« Après la situation en Israël, avec ma femme, on a décidé de rentrer en France. Honnêtement, je ne voulais pas revenir en National. Sochaux était déjà venu en Janvier et j'avais dit à mon agent, si Sochaux revenait, j'avais dit pourquoi. C'est un choix familial et surtout, je voulais m'engager dans un projet qui me convenait le mieux. Et toutes les propositions que j'ai eues, celle de Sochaux était la meilleure des options. »
Tu étais pisté par des clubs de L2 ?
« Oui j'ai eu deux offres de clubs de Ligue2 mais franchement, je ne sentais pas une réelle envie comme Sochaux. Je ne regrette pas du tout mon choix ! »
As-tu eu des garanties sur les ambitions ?
« Je savais que le club allait attirer de bons joueurs, je savais que ça allait être une mission. Le national est un championnat difficile. Mais je n'avais pas de garanties mais je savais que le club allait faire le nécessaire pour bien recruter. »
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On le voit, Sochaux remonte, remonte au classement mais, peut-il viser la montée en L2 ?
« J'espère mais je ne lis pas l'avenir. On essaie de faire le maximum, on a commencé le championnat timidement. Ça fait maintenant 2 mois que nous sommes invaincus. On est sur la bonne voie. L'objectif est de faire carton plein jusqu'à la fin de l'année. Et après, attaquer l'année 2025 de plein pot. »
Avant Sochaux, il y a eu le Maccabi Netanya FC. Comment ça s'est passé pour toi là-bas ?
« En toute honnêteté, quand mon agent m'en a parlé pour aller là-bas, j'avais dit non car c'était la guerre. Après il me rassure un peu, j'ai eu le directeur sportif au téléphone ainsi que le coach. Je me suis renseigné auprès de français qui sont passés par là-bas. Et quand j'ai reçu l'offre, je ne pouvais pas refuser. Donc j'y suis allé et j'ai été agréablement surpris par les ambiances dans les stades, par le niveau et par la vie de tous les jours. Ça se passait bien. »
Il y avait des militaires dans la rue ?
« Non ! Je n'ai pas vécu la guerre comme à la télé. En Israël, il ne se passait rien. J'ai senti un avant, un après 07 octobre. Suite à ce drame, je suis rentré 3 semaines en France, après je suis revenu tout seul. Je savais que c'était fini. Je savais qu'il y allait avoir des répercussions derrière. Le club m'a très bien respecté, m'a mis dans de très bonnes conditions. Mais dans ma tête, c'était terminé, c'était compliqué dans un pays instable, du jour au lendemain, il pouvait se passer des choses graves. »
Nassim Ouammou : « L’ASSE, c'est mon club de cœur ! »
Le football, c'est le sport numéro 1 ?
« Oui, tous les matches sont à guichets fermés. »
Né et formé à l'ASSE de 2000 à 2010, ça fait quoi de porter le maillot de son lieu de naissance ?
« C'est beau, c'est mon club de cœur, j'y ai joué pendant 11 années. C'est le club qui m'a éduqué footballistiquement. Quand je peux me rendre au stade, j'y vais. »
Le club a l'air de changer de dimension, est-ce de bon augure ?
« Aujourd'hui Saint Etienne est plus dans du trading comme beaucoup de clubs. Cette année, le club va se battre pour se maintenir et va réussir à le faire. Après il fallait du changement. Les gens à la tête du club sont des gens sérieux et qui ont de l'expérience. »