Montpellier-Sainté part en vrille, l'OL renverse Le Havre

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Quand on est sur un fil au-dessus du vide, le moindre coup de vent peut être fatal. Ce dimanche, c’est une vraie rafale qui s’est abattue sur Montpellier, dans le match de la peur qui opposait la lanterne rouge à Saint-Etienne, avant-dernier. La photographie du classement annonçait le chaos sur le rectangle vert. Il a bien eu lieu, mais il s’est prolongé dans les tribunes, engendrant une situation de crise qui a interrompu le match avant son arrêt définitif, sous la mine déconfite de Laurent Nicollin.

Le chaos total à Montpellier

S’il fallait un symbole de cette saison calvaire, ce dimanche sous les flammes décrocherait la palme. Et le pire, dans cette affaire, c’est qu’avant que les fumigènes lancés depuis une tribune ne provoque un incendie à l’heure de jeu, il y a eu un match. Et c’est Saint-Etienne qui l’a remporté dans les règles de l’art. Encore décisif, Lucas Stassin a signé un doublé en ouvrant le score d’une belle frappe en début de match (0-1, 11e) avant de profiter d’une défense apathique pour faire le break en début de seconde période (0-2, 53e).

Rien n’était terminé pour Montpellier, à cet instant. La bande à Gasset évoluait à 11 contre 10 après l’expulsion de Bernauer juste avant la mi-temps, mais tout s’est envenimé. Le cauchemar a été abrégé par M. Letexier. Déjà dernier et décroché, le MHSC pourrait écoper d’une sanction très lourde, alors que le club avait déjà posé pied et quelques orteils en Ligue 2.

Mikautadze porte Lyon

Autre candidat au maintien, Le Havre a bien cru sortir la tête de l’eau, à Lyon, avant de subir la foudre d’un Georges Mikautdaze éblouissant. Lancé dans le dernier quart d’heure alors que le club normand menait les débats après que Touré (1-1, 31e) et Casimir (1-2, 45e+1) aient répondu à un penalty de Lacazette (1-0, 22e), le Lyonnais de naissance a confirmé son état de forme étincelant en sonnant la révolte.

Il a d’abord lancé Malik Fofana pour le superbe but égalisateur du jeune Belge (2-2, 78e), avant de délivrer l’OL d’un missile sous la barre dans un angle fermé (3-2, 82e), le tout saupoudré d’un dernier caviar pour Thiago Almada dans les arrêts de jeu (4-2, 90e+6). Le bilan de la semaine du Géorgien est prodigieux : 3 buts et 4 passes décisives en 3 jours. Pour Lyon, c’est une bénédiction, à l’aube d’un sprint final où les Gones se sont replacés à deux points du podium.

Strasbourg n’en finit plus de briller

Dans les autres matchs de l’après-midi, Strasbourg a surfé sur son excellente dynamique en dominant un concurrent direct, Toulouse (2-1). Lemarechal (1-1, 47e) et un bijou d’Andrey Santos (2-1, 54e) ont permis aux Alsaciens de renverser le Téfécé, qui avait pris les devants d’entrée de jeu par Magri (0-1, 3e).

Septième, Strasbourg n’est plus qu’à un point de Lille et peut rêver d’Europe, vraiment. Toulouse est dixième, calé dans le ventre mou. Une zone dans laquelle on retrouve Brest, qui a fait une petite contre-performance en étant accroché par Reims (0-0). Le club champenois stoppe l’hémorragie et grappille un point. Par les temps qui courent, il ne sera peut-être pas anodin.

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