FC Lorient. Difficultés, Cannes… Ce qu'il faut retenir de la conférence de presse de Pantaloni
Hier à 09:32 AM
En déplacement à Cannes (Alpes-Maritimes) pour son 16e de finale de Coupe de France, mercredi 15 janvier (18 h 30), le FC Lorient ne compte pas délaisser cette compétition et ira sur la Côte d'Azur pour se qualifier. Sans victoire en 2025 (1 nul, 1 défaite), l'occasion est belle de réenclencher la marche avant face à un club hiérarchiquement inférieur (N2) mais très en forme. Gare au traquenard.
Qualifiés juste avant les fêtes de fin d'année par une victoire sur tapis vert contre Tours, les Lorientais retrouvent la Coupe de France ce mercredi 15 janvier (18 h 30), avec un déplacement à Cannes (N2). Battu par Laval (2-0) puis tenu en échec par Metz (0-0), le FC Lorient doit retrouver de la confiance dans cette compétition qu'il ne compte pas galvauder, malgré des matches qui commencent à s'intercaler en milieu de semaine.
Peu de répit pour les Merlus, encore affaiblis par plusieurs absences, qui vont devoir trouver les solutions pour rejoindre les 8es de finale. Les difficultés du moment, la Coupe de France et les solutions offensives, voici ce qu'il faut retenir de la conférence de presse d'Olivier Pantaloni, l'entraîneur des Lorientais.
Une période compliquée à Lorient
Toujours sans victoire en 2025, Lorient doit réagir rapidement pour éviter de perdre le fil d'une saison où tout s'alignait plutôt bien jusque-là. « Je pense que la coupure (lors des fêtes de fin d'année) nous a fait mal, a reconnu Olivier Pantaloni. Ensuite, dans la préparation des deux matchs, on a eu quelques pépins physiques par rapport à des petites blessures ou des maladies qui ne nous ont pas forcément permis de préparer au mieux ces rencontres. Alors, c'est pas une excuse, mais malgré tout, ça a joué. »
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Le complexe du leader ? Car depuis que Lorient a chipé la première place de Ligue 2 au Paris FC, le bilan est « nettement insuffisant » avec « un point en deux rencontres ». « Ça peut jouer dans certaines têtes mais je n'ai pas le sentiment que ça ait pu nous empêcher d'être plus performants », balaie le coach breton.
Le rythme de la Coupe de France
Jusque-là, la Coupe de France n'a pas vraiment posé de soucis aux Lorientais, qui l'ont joué le week-end uniquement, sans aucune blessure directement liée à la compétition. Mais à partir des 16es de finale, les rencontres auront désormais systématiquement lieu en semaine, à l'exception de la finale (samedi 24 mai). De quoi gentiment écarter cette compétition de leur calendrier ? Pas sûr, selon Pantaloni : « C'est vrai que c'est peut-être handicapant mais à partir du moment où on a une compétition à jouer, je pense qu'il faut se donner les moyens d'aligner une équipe pour passer les tours ».
L'entraîneur corse déplore cependant que Dunkerque, l'adversaire du week-end pour Lorient en Ligue 2, joue son 16es de finale un jour avant (ce mardi, 20 h 45) : « Ce qui est handicapant aussi, c'est que Dunkerque aura 24 heures de récupération supplémentaire alors qu'on va devoir se déplacer en plus chez eux ». Néanmoins, la Coupe lui permet « aussi de garder tout le monde concerné et d'avoir cette concurrence qui existe au sein du club et qui tire tout le monde vers le haut ».
L'adversaire
C'est donc avec ce qu'il estime être ses meilleures forces du moment qu'Olivier Pantaloni devrait composer son équipe pour affronter Cannes. Évoluant deux échelons en dessous du FCL (N2), les Cannois s'apprêtent sûrement à jouer le match de leur saison. La méfiance sera d'autant plus grande qu'ils ont déjà éliminé un autre club de Ligue 2, Grenoble, en 32e de finale (3-2). « On joue face à un adversaire hiérarchique...
