28/04/2025 17:08
Carlo Ancelotti et la Fédération brésilienne de football (CBF) ont trouvé un accord de principe : l’entraîneur légendaire du Real Madrid prendra les rênes de la Seleção après son départ du club merengue. Une révolution douce qui marque la fin d’une dynastie blanche et l'ouverture d'un immense défi auriverde.
Depuis plusieurs mois, en coulisses, la rumeur bruissait. Elle est désormais sur le point de devenir réalité : Carlo Ancelotti a dit oui au Brésil.
Selon les informations confirmées par Marca, l’entraîneur italien le plus titré de l'histoire du Real Madrid a trouvé un terrain d’entente avec la CBF pour devenir le prochain sélectionneur de la Seleção. Il ne manque que la signature officielle pour acter ce qui est déjà considéré comme l’un des plus grands mouvements de l’histoire récente du football mondial.
"Avant le coup de sifflet final, j'ai commis une erreur…"
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Le tournant silencieux d’Ancelotti
Le choix de Carlo Ancelotti, longtemps courtisé par le Brésil (au sortir de la Coupe du monde au Qatar), incarne une volonté assumée de relancer la Seleção après plusieurs échecs internationaux.
Sous la direction du président Ednaldo Rodrigues et de son émissaire Diego Fernandes, la CBF a mené des négociations discrètes mais efficaces, dans un profond respect des engagements encore en cours entre Ancelotti et le Real Madrid.
L'Italien prendra les commandes d'un groupe qu'il connaît déjà bien : Vinicius Jr, Rodrygo, Éder Militão, et bientôt Endrick, autant de visages familiers pour celui qui rêve de ramener la Seleção au sommet du monde lors de la Coupe du monde 2026.
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Fin d'une ère dorée au Real Madrid
L'accord trouvé avec le Brésil scelle la fin d'un cycle historique au Real Madrid. En deux passages sur le banc merengue (2013-2015, 2021-2025), Ancelotti aura collectionné cinq Ligues des champions, plus de quinze trophées majeurs et une popularité intacte auprès des socios et de l’institution.
À Madrid, l’heure est à la reconnaissance. Le club prépare une cérémonie d'hommage exceptionnelle à l'issue de la saison. Selon Marca, la direction envisage même de proposer à Carlo Ancelotti un rôle honorifique à vie : celui d’ambassadeur du Real Madrid à l’international.
“À Madrid, ils sont également conscients qu'il est temps de tourner la page, mais avec le plus grand respect pour Ancelotti,” écrit Marca. La séparation, loin d'être brutale, s’inscrit dans la lignée de l'histoire commune entre un club et un entraîneur unis par une loyauté rare à ce niveau.
Le défi colossal qui attend Ancelotti
Pour Ancelotti, l'horizon s'ouvre sur un défi unique : redonner au Brésil la grandeur qu’exige son histoire. Quatrième des qualifications sud-américaines pour le Mondial 2026, la Seleção reste marquée par l'échec au Qatar, et par une perte progressive d’influence sur la scène internationale.
Avec un contrat courant jusqu’en 2030 et un salaire estimé à plus de 9 millions d'euros annuels — un record pour un sélectionneur brésilien —, l’Italien sait que l’attente sera immense.
BREAKING: Carlo Ancelotti and Brazil have reached an agreement in principle for the Italian to become Seleçao head coach for the World Cup 2026.
— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) April 28, 2025
Deal valid from June, NOT after Clubs World Cup.
Real Madrid and Ancelotti would part ways nicely with formal steps needed next. pic.twitter.com/w0KuNqvMEj
La conquête d'une sixième étoile mondiale est déjà en ligne de mire, et il pourra compter sur une génération talentueuse qu'il connaît parfaitement, renforcée par la montée en puissance d'Endrick, Vitor Roque et d'autres pépites brésiliennes. “L’entraîneur italien prendra les rênes d’un Brésil qui cherche à retrouver sa grandeur mondiale,” rappelle Marca, soulignant l'immense espoir placé dans ce projet inédit.
Carlo Ancelotti n'a pas seulement trouvé un accord de principe avec la CBF. Il a surtout tourné une page majeure de sa carrière, refermant l’ère galactique au Real Madrid pour écrire un chapitre inédit : devenir le stratège d’un Brésil avide de renaissance.
La Seleção n’a jamais eu autant besoin de son calme, de sa science du vestiaire, et de sa capacité rare à fédérer autour d'un objectif ultime : régner à nouveau sur le monde.
Carlo Ancelotti va-t-il réussir là où tant d'autres se sont cassé les dents avec la Seleção ? Son départ va-t-il fragiliser l'hégémonie du Real Madrid à court terme ?
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