« Entre le ridicule et le pitoyable » : les ultras de Montpellier allument le club et Téji Savanier
12/25/2024 07:06 AM
Humilié sur la pelouse du Puy Foot (N2) en Coupe de France le week-end dernier (4-0), le Montpellier HSC a reçu un communiqué salé de la part de ses ultras. Et le capitaine Téji Savanier y est ciblé, comme le président Laurent Nicollin.
Les supporters « ultras » du Montpellier HSC ont décidé de souhaiter un joyeux Noël à leur club d'une façon bien particulière. Ulcérés par le faible niveau sportif en Ligue 1 (lanterne rouge) et par l'humiliation reçue au Puy (N2) en Coupe de France samedi 21 décembre (4-0), les Ultras ont adressé un communiqué très agressif aux joueurs et aux dirigeants du club.
« Alors que notre club vient de subir une énième humiliation cette saison, nous ne pouvons demeurer sans réaction face à la situation catastrophique dans laquelle l'ensemble de la communauté pailladine est plongée, ont-ils écrit. L'élimination 4-0 contre Le Puy Foot 43 (N2) en Coupe de France est déjà une immense faute professionnelle. Elle est aussi indigne de notre maillot, indigne de l'histoire de notre club et une honte pour l'ensemble des amoureux du club et de la ville. »
Le président Laurent Nicollin ciblé
Sur la pelouse du Puy, le capitaine Téji Savanier avait été interpellé par un supporter adverse, lequel lui demandait si la mauvaise passe du club n'était pas trop dure à vivre. Ce a quoi il avait répondu : « Quand tu gagnes 210 000 € par mois, non ». Les Ultras ont très peu gouté à cette déclaration en plein match.
« Quand nous croyons avoir touché le fond, ils trouvent le moyen de nous emmener encore plus bas. Mais la désillusion est encore plus grande lorsque Téji Savanier, notre capitaine, se permet de répondre à un spectateur qu'être dernier de Ligue 1'tant que je touche 210 000 €, je m'en fous'. Cette déclaration est la goutte de trop. ».
LIRE AUSSI. Scène lunaire en Ligue 1 : Bruno Genesio poursuit un joueur montpelliérain après s'être fait tirer dessus
Ils ont aussi eu un mot pour le président : « Jusqu'à quand les dirigeants du club, et en premier lieu Laurent Nicollin, vont-ils tolérer que l'on salisse le club de cette manière ? Est-ce cela, les valeurs de la Paillade ? […] Aujourd'hui, le club oscille entre le ridicule et le pitoyable, nous ne leur souhaitons pas de bonnes fêtes. Nous n'osons même pas espérer que cette période serve à une quelconque réflexion ou remise en question : pour cela il faudrait que les joueurs aient une once de fierté. »