« Je suis un fou de foot amateur » : Jean-Michel Aulas retrouve la passion des terrains de District

Aujourd'hui à 09:10 AM

Alors qu'il est numéro deux dans la liste de Philippe Diallo pour la présidence de la Fédération française de football (face à Pierre Samsonoff vote les 10 et 11 décembre, résultat le 14), Jean-Michel Aulas a profité d'un détour à Rennes pour clamer à Ouest-France son amour du football amateur et le rapport qu'il entretient avec.

À 75 ans, après 36 ans de présidence de l'Olympique Lyonnais puis un an comme vice-président de la Fédération française de football, Jean-Michel Aulas cocherait toutes les cases d'un homme éloigné « du terrain ». Pourtant, l'un des dirigeants qui aura marqué l'histoire du foot français est plus proche que ce que l'on croit du monde amateur.

Il n'y a d'ailleurs pas besoin de le lancer sur le sujet pour qu'il débite avec une franche passion. Présent à Rennes, vendredi 29 novembre, en qualité de numéro deux sur la liste de Philippe Diallo - candidat à la présidence de la FFF face à Pierre Samsonoff - pour rencontrer des membres de la Ligue de Bretagne et de ses différents districts, il se livre.

« J'ai refait ma vie avec ma femme qui est plus jeune et qui a trois enfants, que je considère à ma charge : deux garçons de 10 et 14 ans et une fille de 12 ans… Et ils jouent tous au foot. » Et « beau papa » ne se limite pas à faire le taxi du domicile jusqu'aux stades de l'Éveil de Lyon à Villeurbanne.

« J'y passe tous mes samedis matin »

« Je sers d'incitateur, d'accompagnateur, et je participe à la vie du club. J'y passe tous mes samedis matin, que ce soit avec les bénévoles à la buvette, les éducateurs ou bien le président. Je suis un fou de foot amateur, assure-t-il. Ça me permet de retrouver ce football-là, un peu dans l'esprit de l'OL quand je suis arrivé en 1987, quand le football professionnel était bien moins développé. »

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Il ne passe évidemment pas incognito… « Quand tu as officié pendant 35 ans comme président dans le club phare de la région, les gens te reconnaissent », sourit-il. Il en profite surtout pour se reconnecter au foot d'en bas, celui des 12 500 clubs amateurs en France. « Je suis en contact direct avec les éducateurs, le président, les bénévoles… L'Éveil de Lyon c'est 1 200 licenciés quand même. Et ça me permet de connaître le football amateur par l'opérationnel, ce qui n'était pas le cas. »