Jeux paralympiques - Cécifoot. « Peut-être qu'on rêve… » : joie et demande en mariage chez les Bleus

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Les Bleus du cécifoot étaient euphoriques après leur titre paralympique obtenu au bout de la finale contre l'Argentine (1-1, 3-2 tab), ce samedi 7 septembre. L'un des joueurs, Mickaël Miguez, en a même profité pour demander sa compagne en mariage. Elle a dit oui.

Ils étaient sur leur nuage. Après leur titre paralympique obtenu contre l'Argentine (1-1, 3-2 tab), samedi 7 septembre, les Bleus du cécifoot n'en revenaient pas de leur exploit. Pour la première fois de l'histoire, l'équipe de France décroche la médaille d'or.

Gaël Rivière (34 ans, joueur de l'équipe de France)

Réalisez-vous l'exploit que vous avez accompli ?

On ne réalise pas vraiment. Depuis le début, notre coach nous a dit qu'on venait ici pour finir le boulot. Finir le boulot, pour lui, ça voulait dire gagner la médaille d'or, parce qu'on avait perdu la finale en 2012 contre les Brésiliens. Mais il y a les mots et le moment où ça arrive. Le scénario est tellement incroyable. On gagne contre l'Argentine, aux tirs au but. Dans le monde du football français récent, vous ne pouvez pas faire mieux. Quelqu'un aurait voulu écrire ce scénario, il n'aurait pas pu faire mieux ! Peut-être qu'on rêve en fait, c'est tellement improbable. C'est le summum de ce qui peut exister dans le sport paralympique. Je ne sais même pas comment on recommence à vivre normalement après ça. Je n'ai pas la recette.

Vous n'étiez pas favoris de cette compétition…

Pas du tout ! Sauf dans la tête de notre coach. Il y a toujours cru. Nous, petit à petit, on y a cru. Mais c'est quand on y croit le moins qu'on se donne le plus.

Qu'avez-vous pensé du public ?

Il y a un aspect qui m'a beaucoup intéressé : avant les Jeux, je répondais à beaucoup de questions de journalistes qui me demandaient si j'étais inquiet sur le fait que ce soit un sport qui nécessite du silence, comment ça allait se passer avec le public. Je répondais que je n'étais pas trop inquiet. Il y a d'autres sports où le public doit être silencieux et peut s'exprimer à des moments clés. On a vu qu'à chaque fois qu'ils avaient l'opportunité de s'exprimer, ils le faisaient. Et avec un bruit incroyable. Après la victoire, on a 5-10 minutes où on crie comme tout le monde, mais on ne sait même plus où on est. On était dans une zone où on n'entendait rien.

Toussaint Akpweh (sélectionneur de l'équipe de France)

« Je vous avais dit que j'aurais le sourire à la fin. Je suis content pour mon équipe, ravi que ça se passe comme ça à Paris. C'est une belle graine qui est semée. Une belle graine sportive et sociétale, sur ses enjeux, ce défi, le regard qu'on porte sur ses champions. Je pense que là, il n'y a plus de regard compassionnel. Ce sont des champions. »

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Une demande en mariage

Dans l'euphorie de la victoire, le Français Mickaël Miguez s'est distingué. Sur le terrain, il a saisi du micro du speaker : « Il y a quelqu'un ici qui est ma compagne. Tu m'entends mon cœur ? » Une voix dans le public : « Oui mon amour ! » Miguez : « Est-ce que tu veux m'épouser ? » Réponse de la foule : « Elle a dit oui ! »

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