Liga : ces 8 joueurs au coeur de la bataille des rois
Hier à 04:02 PM
Alors que le Barça, qui paraissait s’envoler vers le titre, n’a pris que 5 points sur les 21 derniers en jeu, le Real et l’Atletico en ont profité. Au-delà des équipes qui se livrent une bataille haletante pour gagner la Liga, quels joueurs sortent renforcés de cette première partie de saison ?
Lamine Yamal (FC Barcelone)
Il est l’homme fort du Barça. Avec lui, les Catalans affichent le meilleur visage possible. Le jeune barcelonais de 18 ans est un homme en confiance et il a été très vite, très tôt un élément clé de la réussite de l’effectif de Flick. Le Barça a toujours pris les 3 points ou fait match nul avec lui.
Sa blessure a handicapé très lourdement les Catalans. En témoigne la dernière défaite du Barça contre l’Atletico, les Blaugranas n’avancent plus en championnat depuis un bon mois désormais. Avec 5 buts et 9 passes décisives, Yamal est bien plus qu’un simple ailier. En témoigne la victoire éclatante du Barça au Real, 4-0, depuis, le club catalan est en panne.
Jules Koundé, l’homme aux 6000 minutes (FC Barcelone)
6 000 minutes, au moins 72 matchs joués, Jules Koundé est le joueur le plus utilisé au monde. Une statistique impressionnante pour celui qui avait déjà joué 60 matchs avec le Barça l’an dernier. Koundé est devenu indispensable avec l’arrière garde barcelonaise. Il a enchaîné les grandes performances et devient incontournable.
Pourtant, son arrivée sur la pointe des pieds du FC Séville il ya 2 ans et demi n’était pas gagné. Après une première saison correcte et discrète, le Français s’est affirmé comme un homme de base de Xavi puis Flick. Il reste, le seul joueur au monde à avoir disputé autant de match avec son club et la sélection. Une performance majuscule à l’image de ses tenues à Clairefontaine.
Gavi, le retour, 1 an après (FC Barcelone)
1 an après sa grave blessure avec l’Espagne, Gavi revient tranquillement avec le Barça. Le petit milieu de terrain espagnol garde un souvenir atroce de cette rupture du ligament croisé. Le jeune milieu du Barça a décidé de prendre son temps pour ne pas avoir de nouveau un obstacle du même calibre sur la suite de sa carrière.
En enchaînant successivement entre l’Espagne et le Barça, le numéro 6 avait eu une surdose de matchs qui l’avait conduit à cette blessure. Grâce à l’expérience du club, il a fait son retour il y a quelques semaines. Son retour au milieu de terrain est un gage de stabilité pour le Barça, privé de De Jong.
Kylian Mbappé, poussif et prometteur (Real Madrid)
Kylian Mbappé a vécu un début d’année plus que compliqué avec le Real Madrid. Le remplaçant de Karim Benzema a été dans la difficulté à l’image de Cristiano Ronaldo et d’un certain Benzema. Le Français s’en sort mieux que son ainé.
Malgré des débuts poussifs qui s’explique aussi par son manque de repos, le joueur de Carlo Ancelotti monte en puissance depuis un bon mois. Ce n’est pas son maillot dans le short qui justifie brusquement sa justesse devant le but. Kylian Mbappé a fini par rattraper le temps perdu avec une préparation spécifique durant la deuxième trêve internationale en octobre.
Depuis quelques semaines, il est devenu plus harmonieux avec ses coéquipiers et la claque reçu à Barcelone puis à Bilbao. Mbappé a switché vers la performance.
Lucas Vasquez, la stabilité du Real (Real Madrid)
La blessure de Dani Caravajal pour une longue durée a remis Lucas Vasquez sur le devant de la scène. Le Madridista de la première heure a récupéré le brassard de capitaine et reste un homme de Carlo Ancelotti. De retour dans l’effectif Madrilène il y a 11 ans, Vasquez s’éclate au poste de latéral droit du Real.
Le capitaine de la Maison Blanche a donné le tournis à la défense du FC Séville. Sur deux des quatre buts du Real, il est un acteur clé de cette nouvelle Maison Blanche qui va beaucoup mieux depuis quelques matchs. Le Real peut compter sur lui pour être un candidat au titre et à la Ligue des Champions.
Jude Bellingham, puissance montante (Real Madrid)
6 buts et 4 passes décisives contre 19 et 6 passes décisives l’an dernier, Jude Bellingham s’est libéré depuis un petit moment. Après 10 matchs de championnat, l’international anglais a débloqué son compteur. Son début de saison difficile se décortique de deux façons : l’Euro raté des Anglais et l’arrivée de Kylian Mbappé au Real avec un changement de poste.
Le début de saison du britannique est trop banal voir médiocre comme son compère Mbappé. Il faut attendre le retour de la trêve en octobre pour avoir une nouvelle configuration. Ancelotti adapte son schéma de jeu et place Bellingham dans une autre position hybride.
Le retour en forme de Mbappé confirme aussi que le Real a appris de son début de saison raté. La preuve, Bellingham a enchaîné les performances de haut niveau depuis deux mois. Ses stats parlent pour lui.
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Antoine Greizmann, le joyau vieillissant (Atletico Madrid)
Grizou a dit au revoir au Bleu et il rayonne avec l’Atletico depuis sa grande annonce. L’ancien patron des Bleus sur le terrain présente un bilan quasiment à la hauteur de son talent. L’arrivée de Julian Alvarez à la tête de l’attaque des Colchoneros lui a également fait du bien. Grizou reste un joueur clé dans l’animation du club de Diego Simeone.
L’ex international Français rayonne depuis le début de saison des siens. Dans une position de faux 10, le numéro 7 garde toute son aisance technique pour le plus grand bonheur de la Liga et de son club.
Julian Alvarez, l’attaquant idéal (Atletico Madrid)
Julian Alvarez a quitté Guardiola après un manque de temps de jeu criant. L’Argentin qui a décidé de rejoindre Diego Siméone à l’Atletico Madrid. Son arrivée était nécessaire pour combler un manque chez les Colchoneros. En tout cas, il ne le regrette pas. Avec 4 buts en 6 matchs de la Ligue des Champions, il a été précieux.
En championnat aussi, il est très précieux dans la couverture du terrain. Le joueur de 24 ans court beaucoup comme Antoine Griezmann. Il est l’homme clé dans le pressing défensif de son équipe. Avec Griezmann, il forme une première ligne de deux essentielle pour presser les milieux de terrain adverse.
En championnat, le bilan est plus maigre. Avec 5 buts et 2 passes décisives en 18 matchs, il peut mieux faire. Cependant, la qualité de ses déplacements est à montrer dans les école de football. L’Argentin était décisif en finale de la Coupe du Monde 2022. il a même marqué 4 fois en 7 rencontres. Talentueux et précieux, Alvarez reste un homme simple dans le vestiaire.
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