Ligue 1. Pourquoi le Stade Brestois n'arrive jamais à revenir au score ?

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Mené à cinq reprises cette saison, le SB29 n'est jamais parvenu à renverser le match et à l'emporter, alors que c'était une de ses forces la saison dernière. Il y a évidemment un problème d'efficacité. Mais pas que…

« Quand on ne démarre pas bien ça ne sourit pas », reconnaît Éric Roy. Cela se vérifie, en effet, depuis le début de cette saison. Chaque fois que le Stade Brestois est mené au score, il ne parvient pas à revenir au score.

Cela s'est produit déjà à cinq reprises : Marseille, Lens, Auxerre, Nice, Montpellier. La seule fois, où Brest a mené et s'est incliné, c'est à Paris.

« C'est toujours compliqué de courir après le score », reconnaît Pierre Lees-Melou. Hier, contre Montpellier, Brest a poussé a eu l'occasion d'égaliser avec la tête de Sima., mais est rentré bredouille.

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Travailler la finition

Hormis cette grosse occasion, le SB29 n'a pas été assez tranchant, à l'inverse de la deuxième mi-temps contre Nice, où les Ti-Zefs avaient été bons, sans toutefois parvenir à égaliser. « On court derrière le score, ça nous fait déjouer », tente d'expliquer Hugo Magnetti.

Cela traduit tout d'abord un vrai problème d'efficacité. « Il va falloir travailler la finition et le dernier geste, car mine de rien on a quand même des occasions, mais c'était trop pauvre », admet encore Pierre Lees-Melou, dont une frappe dans un angle très fermé a buté sur un excellent Lecomte.

Cela démontre aussi que les finisseurs, comme les appelle Éric Roy, n'arrivent pas à reverser les matchs. Que ce soient les cadres qui entrent en jeu lorsque le coach procède à une grosse rotation au coup d'envoi, ou leurs suppléants. Doumbia, par exemple, est totalement muet cette saison.

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Une force l'an passé

Est-ce un manque d'énergie lié à l'enchaînement des matchs ? Tous réfutent cette excuse. « Je ne pense pas. Il y a eu pas mal de changements, pas mal de joueurs frais. Physiquement, il n'y a eu aucun souci, appuie Brendan Chardonnet. On savait qu'il ne fallait pas se laisser s'installer, enflammer ce match, ce public, car c'était une fête pour eux. On le savait, mais on a fait tout le contraire. »

Et pourtant tous reconnaissent volontiers que la trêve va faire du bien.

Alors d'où vient le problème ? D'autant que c'était une l'une des forces la saison dernière (Lens, Reims, Toulouse sur le début de saison) preuve que cette saison exceptionnelle et inédite avec la Ligue des champions a des incidences.

« On est tombé sur une équipe qui avait plus d'envie que nous, qui était présente sur tous les deuxièmes ballons, nous, on était en retard. »

Impossible de remettre en question la motivation des Brestois, mais c'est implacable, elle n'affiche pas le même visage en Ligue 1 et en Ligue des champions. La preuve, elle est bien revenue au score une fois cette saison, contre le Bayer Leverkusen, le plus gros adversaire qu'elle a eu à affronter.

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