Ligue 2. « On est restés dans les traditions » : Pau ne décolère pas après les incidents à Bastia
01/26/2025 06:55 AM
Le match de la 20e journée de Ligue 2 entre Bastia et Pau (1-1) a été marqué par de nombreux incidents à Furiani, dont une agression physique du coach bastiais envers un joueur palois. Deux jours après ces évènements, les dirigeants Pau sont très remontés envers l'accueil reçu en Corse.
Deux jours après les incidents survenus à Furiani (Bastia), le club de Pau a pris la parole par l'intermédiaire de son directeur sportif, Luis de Sousa, et semble très remonté. Pour rappel : lors du match nul entre Bastia et Pau (1-1), vendredi 25 janvier, l'entraîneur bastiais Benoît Tavenot a attrapé et tiré le Palois Jordy Gaspar par le maillot et a été logiquement expulsé. « Je suis coupable à 100, 200 %. Ma réaction n'est pas bonne, je le sais. J'ai mal réagi à une sensation de provocation de sa part », disait le coach corse à L'Équipe.
D'autres évènements ont également eu lieu à Furiani ce jour-là, entre accusations de racisme ou encore des joueurs palois bloqués au stade par les supporters bastiais.
« Rien n'est fait autour pour apaiser »
En attendant la décision de la commission de discipline, mais Tanevot risque de prendre de lourdes sanctions, le club de Pau ne décolère pas et critique les conditions d'accueil à Furiani dans les colonnes de L'Équipe. « On est restés dans les traditions quand on joue à Bastia, a déclaré Luis de Souza, le directeur sportif de Pau. C'est un public qui est toujours assez chaud, à fleur de peau. Et rien n'est fait autour pour apaiser. On voit des gens, trop, et notamment de la sécurité de Bastia, qui attisent la tension », continue-t-il.
Il poursuit : « On perd deux points sur un penalty inexistant. On prend 7 avertissements et on aura notre charnière en défense suspendue face au Paris FC dans quinze jours. Ce déplacement nous a coûté 50 000 €. Je me demande si finalement, on ne devrait pas déclarer forfait la prochaine fois. Cela nous coûterait moins cher à tous les niveaux. »
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La commission de discipline devrait suspendre Benoît Tavenot à titre conservatoire, mercredi 29 janvier. Ce dernier ne serait pas surpris d'être licencié par le club corse : « Dans une entreprise normale, ce que j'ai fait peut aller jusqu'au licenciement. À la place de mon président (Claude Ferrandi), je me poserais la question. Si j'étais viré, je le comprendrais totalement. J'assumerai cette faute grave », reconnaît Tavenot dans L'Équipe.
