Ligue 2. « Pau s'est mis le feu tout seul » : Après son geste, l'entraîneur de Bastia se défend
Hier à 08:42 AM
Une fois de plus en Ligue 2, le stade de Furiani de Bastia a été le théâtre de débordements vendredi 24 janvier, lors du match de la 20e journée contre Pau. L'entraîneur corse, Benoît Tavenot, qui a traîné un joueur au sol, est revenu sur ces incidents sans en assumer complètement la faute…
Une fois de plus, c'est avec des incidents extra-sportifs que le SC Bastia fait parler de lui, sur cette 20e journée de Ligue 2. Lors de la réception de Pau à Furini (1-1) vendredi, le match a été marqué par le craquage total de l'entraîneur Benoît Tavenot sur son banc, qui en est venu jusqu'à traîner un joueur palois au sol. Il a logiquement été expulsé pour ce geste et devrait assister à de nombreux prochains matches depuis les tribunes.
« Pau s'est mis le feu tout seul »
Malgré ce geste, le tacticien corse n'a pas souhaité assumer l'entièreté de la responsabilité sur ces incidents. S'il qualifie lui-même son geste « d'idiot », il en veut également à Therence Koudou, le buteur palois dans ce match. « Il y a deux idiots ce soir : moi en premier, et puis lui (Koudou) derrière. » Il met en cause notamment une provocation du buteur envers les supporters bastiais. « Sur le but de Pau, il n'y a qu'ici (à Furiani) qu'on peut voir ça : des joueurs qui font 60 mètres pour fêter un but devant le kop adverse », a-t-il expliqué.
💥😳 Le gros craquage du coach de Bastia, Benoît Tavenot, qui attrape Jordy Gaspar par le colback !
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) January 24, 2025
🟥 C'est carton rouge !#action#SCBPAUFCpic.twitter.com/J6Ppo7jrMh
En ajoutant aussi qu'il s'est laissé emporter, mais que cela semble dans sa nature. « Je n'ai pas à réagir comme ça. Le problème c'est que je suis un peu comme ça. Ça fait quinze ans que j'encaisse et quand ça se touche c'est fini. »
Lire aussi :SM Caen : la violence ne résoudra rien, n'en déplaise à ceux qui ont envahi d'Ornano
Avant de remettre une couche sur l'entièreté de l'équipe de Pau. « Pau s'est mis le feu tout seul. À Furiani, il ne faut jamais provoquer les supporters. Marquer, se replacer et jouer, voilà. Là, le stade se retourne contre l'équipe adverse et ça nous donne des forces. »
