Ligue des champions. « Je ressens beaucoup d'amour pour mon équipe », clame Eric Roy

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Eric Roy a longuement félicité son équipe après la victoire du Stade Brestois contre Sturm Graz (2-1), ce jeudi, pour le premier match de l'histoire du club finistérien en coupe d'Europe. Retrouvez les réactions du coach brestois.

Le Stade Brestois a réussi ses débuts européens en s'imposant contre Sturm Graz (2-1), ce jeudi 19 septembre, au stade du Roudourou, pour le premier match de son histoire en Ligue des champions. Retrouvez la réaction de l'entraîneur Eric Roy après la rencontre.

Qu'est-ce que vous ressentez après cette victoire historique ?

Je ressens beaucoup de fierté, beaucoup d'amour pour mon équipe. Ils m'ont déjà tellement donné l'année dernière. Imaginer qu'on puisse faire perdurer cet état de grâce, ce n'était pas simple. Ce soir encore, ils ont été au rendez-vous. Ils ont tout donné. Autant dans le contenu que dans la performance, je n'ai pas grand-chose à leur reprocher, à part peut-être ce but qui est largement évitable et la fin du match où on aurait pu corser le score. Pour une première, je leur ai demandé d'être acteur de ce match, de vivre cet événement comme il se doit. De vivre aussi leurs émotions car c'est avec ça qu'on arrive aussi à se transcender si on arrive à les canaliser. On fait ce métier pour vivre ce genre de sentiment et d'émotion. Quand tu vois le stade à la fin, les supporters, c'était un moment magique.

Qu'avez dit aux joueurs à la mi-temps, juste après l'égalisation de Sturm Graz ?

On est toujours là pour essayer de les aider. On leur a dit qu'on avait fait une bonne première période, que c'était un peu dommage de se faire égaliser dans les arrêts de jeu, comme à Paris. C'était un but largement évitable. On avait travaillé la relance de leur gardien. On était averti. On n'a pas de réussite non plus car le joueur autrichien rate son geste. On peut même considérer qu'on a marqué les trois buts ce soir (rires). L'idée était de leur dire qu'on avait largement le niveau, qu'il fallait repartir au combat.

« On s'est senti comme chez nous »

Jouer au Roudourou, cela change quoi ?

Ca change quelque chose, on aurait préféré jouer chez nous, avec des repères. J'en profite pour remercier le club, les 50 salariés derrière tout ça qui ont géré la billetterie, l'acheminement des supporters, la sécurité, le fait de mettre un stade aux couleurs du Stade Brestois. À l'intérieur du vestiaire, on s'est senti comme chez nous.

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Pouvez-vous expliquer les changements dans le onze de départ par rapport à Paris avec Amavi, Coulibaly et Faivre qui étaient titulaires.

Coulibaly, je l'ai trouvé assez en forme sur le match amical qu'il avait joué avec nous. C'était un pari risqué quelque part. Gagnant au final, donc tant mieux. Romain Del Castillo lui était un peu blessé, il n'avait pas pu s'entraîner les 4 ou 5 derniers jours à cause d'une lourdeur à l'adducteur. Ça a chamboulé un peu l'équipe. Jordan est aussi rentré dans le onze. Certainement qu'il y aura encore beaucoup de changements pour le prochain match.

Cette première victoire ouvre la porte aux rêves…

Ce n'est pas le discours que j'ai dit aux joueurs, mais j'avais la certitude que mal démarrer ce soir nous amènerait dans une compétition où il y aurait beaucoup de déconvenues et beaucoup de difficultés. Inversement, quand tu gagnes le premier match, tu te dis que le deuxième peut-être jouable. Cette victoire nous amène en tête du championnat de la Champions League, pas avec le même goal-average que le Bayern, mais en tout cas ex aequo au moins au nombre de points (sourire).

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