
OM, l'énorme fake news

03/29/2025 02:00 PM
Cet OM ressemble beaucoup à une grosse fake news. On nous a vendu l’été dernier Roberto de Zerbi comme un entraîneur réputé, apprécié du milieu et brillant. On se rend compte aujourd’hui, après le désastre subi par les Olympiens samedi à Reims, que le technicien italien est plus que limité, voire grandement surcoté par des observateurs franchement pas inspirés ou Pablmo Longoria, le président de l’OM, quand il l’a présenté l’été dernier.
L’ancien manager de Brighton (Premier League) est incapable de faire évoluer son schéma tactique, obsédé par une possession de balle inefficace. Un jeu de passes version handball que les adversaires des Marseillais contrent facilement. Et il ne faut pas jouer la Ligue des champions pour battre l’OM depuis quelques semaines.
Après le promu auxerrois vainqueur 3-0 le 22 février et une équipe de Lens venue au stade Vélodrome le 8 mars avec quatre défaites dans la musette mais victorieuse 1-0, des Rémois restant sur… 15 matches consécutifs sans succès en Ligue 1, ont à leur tour dominé l’OM, samedi à domicile (3-1) dans le cadre de la 29e journée.
Balerdi, la tuile
On nous avait vendu aussi Greenwood comme un vrai talent. Le jeune attaquant anglais ne fait plus de différences depuis bien longtemps. A Reims, le meilleur buteur de l’OM cette saison (15 réalisations) a vendangé une énorme occasion à la 21e minute qui aurait pu tout changer. On ne peut pas lui reprocher, en revanche, la surprenante attitude de l’arbitre quand il s’est fait bousculer en fin de première période dans la surface de réparation (45e). Le directeur de jeu n’a indiqué le rond blanc.
Pour ajouter aux malheurs de l’OM, Leonardo Balerdi est sorti blessé à la 34e minute, touché au genou gauche. On a vu d’ailleurs l’impuissance du capitaine argentin à défendre contre Nakamura sur l’ouverture du score (1-0, 29e), visiblement déjà blessé. Battu quatre fois lors des cinq dernières journées de Championnat, l’OM peut perdre ce week-end sa deuxième place au classement. Et se préparer une fin de saison plus que dangereuse. Les supporters ne feront plus preuve de tolérance.