Premier League : un boxing day décisif pour Arsenal

01/02/2025 05:21 AM

Les Gunners ont parfaitement négocié leur Boxing day, au contraire de l’an dernier. Les joueurs de Mikel Arteta restent dans la course au titre et devront négocier leur déplacement à Brighton le 04 janvier.

À Arsenal, le canon reste aussi efficace que dans le temps. Depuis l’arrivée de Mikel Arteta les Gunners ont retrouvé des couleurs. Même si Arsenal ne gagne pas encore de trophées, on est loin du rythme trop lent de la fin de règne d’Arsène Wenger.

Cette saison encore, Mikel Arteta et ses joueurs se disent qu’il y a un coup à jouer, malgré 6 points de retard sur les Reds de Liverpool qui, eux aussi, ont très bien négocié le virage des fêtes de fin d’année. Pour autant, il ne faudrait pas enterrer le dauphin des Reds qui a un mois de janvier décisif.

On en saura plus après le 14 janvier si Odegaard et ses copains sont bien dans la course au titre pour de bon. Pour l’heure, il y a de quoi avoir des motifs d’espoirs malgré l’absence de Saka.

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À Brendford, le coup juste des Gunners

C’était le match piège qu’Arsenal redoutait. Sa domination sans contestation sur le match avait bien débuté avant le piège du contre fatal. Brendford avait vu la faille sur le côté droit de la défense des Gunners. Raya, n’étant pas exempt de tout reproche sur la couverture de son premier poteau.

Qu’importe, Arsenal a remis le pied sur le ballon. En confiance, les Gunners ont appuyé sur les côtés et la dynamique de passe pour destabiliser le bloc très bas des rouges et blancs. Une tactique qui a fini par payer. Le retour en très grande forme de Jésus était un excellent signe.

Le turn over d’Arsenal a payé aussi en misant sur des joueurs avec un peu moins de temps de jeu. Exit Rice et Trossard, le calendrier et les pépins physiques obligeant Arteta a se prémunir d’une éventuelle blessure. L’Espagnol a eu raison dans son plan de jeu et dans le choix des hommes. Merino en a profité sur coup de pied arrêté, tout comme Martinelli, pour briller.

Tottenham, Newcastle, City, la Ligue des Champions, le calendrier fou des Gunners

Après Brighton, c’est Tottenham qui viendra sur la pelouse de l’Emirates. L’ennemi juré du nord de Londres vient peut être en victime expiratoire tant sa saison est calamiteuse. C’est le début d’un calendrier infernal pour les Gunners avec le retour de la League Cup et de la FA Cup. Au menu, Newcastle pour la première compétition, Manchester City pour la deuxième, rien que ça. Un menu digne d’un passage de la nouvelle année, qu’Arsenal devra négocier. Pour réaliser le carton plein au printemps, il faudra passer les deux obstacles.

Plus cliniques que séduisants les Gunners

Contre Brendford, Arsenal a misé sur ses points forts sans pour autant briller dans le nombre d’occasions. Souvent mal à l’aise contre ce bloc bas, le réalisme est quelque chose de froid. Arsenal l’a prouvé en étant extremement précis sur ses occasions. Reste que, la qualité du jeu n’est pas toujours au rendez-vous de la saison des joueurs d’Arteta.

Cela s’explique par le contre coup de la saison dernière. Arsenal avait été très beau à voir jouer, mais avait perdu trop de points en route. Et si, elle reste l’équipe avec le plus grand nombre de points marqués en 2024, il en faudra plus pour aller chercher le titre.

C’est pourquoi, Arteta a encore accentué son travail sur les transitions et l’efficacité devant le but. Ce n’est pas un hasard si en deux passes, les Gunners se retrouvent souvent devant le but adverse. Contre Brentford, Raya et Martinelli ont multiplié les relances très rapides de 70 mètres dans la profondeur.

« Nous pouvons nous battre pour le titre »

Arsenal y croit tant que mes maths ne seront pas définitifs. En effet, avec 6 points de retard, les canonniers ont bien l’intention d’embêter jusqu’au bout leur rival du nord de l’Angleterre. Les Reds sont en tête avec un petit matelas. Il reste toutefois beaucoup de challenges pour les deux équipes. Dont une confrontation directe attendue à Anfield qui sera décisive. Lors du match aller, les deux équipes s’étaient quittées sur le score d’un but partout.

En attendant, en clamant son intention de se battre jusqu’au bout, Arteta envoie aussi un message à ses joueurs. Il faudra le montrer encore plus au quotidien. Car les places sont chères dans l’effectif des Gunners. En effet, avec une académie qui grimpe et déjà une grosse concurrence, Arteta est faiseur de roi.

Cependant, les pensionnaires de l’Emirates ont bien retenu les leçons du passé et ne compte pas abandonner la poursuite avant le coup de sifflet de la 38ème journée. Même sans Saka, les Gunner ont une profondeur de banc pour jouer les 4 tableaux de leu deuxième partie de saison.

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