PSG, scandale arbitral confirmé
Aujourd'hui à 12:37 AM
En Ligue 1, le PSG est décidément insubmersible. En témoigne sa belle victoire ramenée du Stade Louis II, mercredi, en match avancé de la 16e journée. Après avoir le score grâce à Désiré Doué, le club de la capitale s'est pourtant retrouvé mené 2-1 en seconde période et tout semblait alors aller dans le mauvais sens. Eliesse Ben Seghir avait ainsi égalisé sur un penalty peu évident accordé aux Monégasques sur une main de Marquinhos
Surtout, le PSG avait perdu Gianluigi Donnarumma dès la 22e minute en raison d'une (très) vilaine semelle de Wilfried Singo sur le visage du portier italien. La blessure était pour le moins impressionnante et l'ancien Milanais, victime d'un traumatisme facial en plus des « multiples plaies » en a été quitte pour se faire poser dix agrafes. Pourtant, M. Letexier, après avoir accordé un corner, s'est contenté d'un simple coup franc en faveur du camp parisien. De quoi provoquer la colère de Luis Enrique et du gardien parisien, venu lui demander des comptes à la mi-temps.
« Pour moi, ça vaut rouge direct »
L'arbitre, qui aura donc estimé que Wilfried Singo était seulement coupable d'une attitude « imprudente », dixit la loi 12 des lois du jeu, « lorsqu'un joueur dispute le ballon sans attention, ni égard, ni précaution », a refusé de s'exprimer à l'issue de la rencontre. Mais ses anciens collègues ne l'épargnent pas, notamment parce qu'il n'avait pas hésité à exclure Amine Harit face au PSG pour un choc involontaire avec Marquinhos.
« Pour moi, ça vaut rouge direct, a ainsi confié l'ancien arbitre Saïd Ennjimi auprès de L'Equipe. Singo, comme Harit, ne voulait sans doute pas faire mal, mais leur pied s'est trouvé là où il ne devait pas se trouver. Pourquoi les arbitres du VAR, qui étaient intervenus contre Harit, ne viennent pas aider M. Letexier là ? »
Sans surprise, le camp parisien l'avait mauvaise à l'image de Gonçalo Ramos. « On a tous vu son visage. Je ne sais pas comment ce n'est pas un carton rouge. Ils ont besoin de protéger et ce soir, Donnarumma n'a pas été protégé. Ils sont venus nous voir en début de saison pour nous dire qu'ils allaient nous protéger. Ce n'était pas vrai ce soir », a-t-il estimé, Marquinhos ajoutant : « Si le VAR est là, il faut lui dire. Il faut protéger les joueurs. »
