SM Caen. Mickaël Le Bihan : « Pour un buteur comme moi, c'est très long quand on ne marque pas »

Aujourd'hui à 05:07 AM

Mickaël Le Bihan était présent en conférence de presse, à la veille de la réception de Rodez, ce vendredi 22 novembre (20 h) pour le compte de la 14e journée de Ligue 2. L'occasion d'évoquer avec l'attaquant de 34 ans son temps de jeu retrouvé, son nouveau rôle dans le couloir gauche ou encore son premier but depuis près d'un an.

En marquant le week-end dernier à Chartres, en Coupe de France, Mickaël Le Bihan a mis fin à près d'un an de disette. Son dernier but remontait au 18 novembre, à Loon-Plage, en Coupe également. Une récompense, qui servira peut-être de délivrance, pour cet attaquant qui retrouve du temps de jeu dans un nouveau rôle cette saison.

Mickaël, vous venez d'enchaîner trois titularisations, montrez que vous êtes performantes. C'est une bonne période pour vous.

Je suis content. Le coach me fait plus confiance à ce moment. Comme je l'ai toujours dit, quand on est sur le terrain, il faut être performant pour l'équipe. J'essaie de l'être maintenant il faut continuer et confirmer.

Comment l'avez-vous vécu cette période où ça allait moins bien ?

C'est dur, j'ai jamais été habitué à ça. Toute ma carrière, j'ai été habitué à jouer. C'est plus compliqué mais il faut accepter qu'on vieillît, qu'il y a des gens plus performants. Il faut continuer de travailler aussi car on sait que le coach va faire confiance à tout le monde et qu'il nous donnera notre chance à un moment donné. Il faut la saisir.

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Nicolas Seube vous aligne désormais à un poste (excentré gauche) un peu inhabituel pour vous. Comment le vivez-vous ?

J'aurais jamais pensé, à 34 ans, descendre excentré gauche (rires). Ça me va très bien. Je touche plus de ballons, chose que j'aime. J'entre aussi dans l'axe, je peux être en 10 quand on a le ballon, excentré quand on ne l'a pas. Défendre ça ne me dérange pas, j'aime travailler pour l'équipe. Je jouerais où le coach fera appel à moi. Il m'a dit en plus qu'offensivement on est assez libre, j'adore ça.

« On n'a plus le choix, il nous faut des points »

Est-ce que le poste d'avant-centre, où vous avez finalement très peu joué à Caen, vous manque ?

Ça me manque oui et non. On joue d'une façon où un joueur comme Alex (Mendy) ou Couli (Coulibaly), seront plus utiles que moi. Moi, j'aime dézoner, décrocher. De la façon dont on joue, je pense que je ne serais pas performant avec l'équipe. Si je veux être sur le terrain, il faut que je m'adapte. Après, forcément j'aime bien être proche du but, marquer des buts. Là, c'est compliqué.

On a le sentiment que l'équipe a pris en assurance ces dernières semaines.

Complètement. Sur le terrain on se sent mieux, on est plus confiants. Il y a eu cette défaite contre Metz (1-0) mais je pense que le match était réussi. En Coupe de France, ce sont parfois des matches piège mais là on a réussi à se le faciliter. Ça montre l'état d'esprit avec lequel on a débuté ce match, il faut continuer, surtout à domicile.

Il reste trois matches de Ligue 2 avant Noël, l'enjeu est de basculer dans le bon sens ?

Bien sûr. On a grillé quelques jokers, on ne va pas se le cacher. On n'a pas eu un bon début de championnat comme on le souhaitait. Maintenant il faut des victoires, il faut des points. Il y a quelques années, on aurait peut-être dit que face à ces équipes c'est neuf points sur neuf. Mais aujourd'hui ce sont de très belles équipes, ce seront trois matches compliqués mais on n'a plus le choix, il nous faut des points.

Il faut neuf points sur neuf ?

Dans l'idéal oui. On va jouer pour en tout cas. Si on met tous les ingrédients et les conditions des semaines dernières, ça sera plus facile pour nous. Et si on gagne ces matches, on passe un pas. Maintenant, on ne sait jamais avec le foot. Il faut le plus de points possibles, et le plus rapidement, si on veut jouer quelque chose. Si on veut être le plus haut possible.

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Vous avez marqué le week-end dernier en Coupe de France, pour la première fois depuis près d'un an.

Oui, mon dernier était déjà en Coupe de France (18 novembre, à Loon-Plage). C'était très long ! J'en parlais avec Pat (Sauvaget) et je lui ai dit qu'il faut des occasions aussi pour marquer (rires). Pour un offensif et un buteur comme moi, c'est très long et ça manque quand on ne met pas la balle au fond des filets. C'est ma pire période de disette depuis que je suis pro. Je suis très content de ce but. Maintenant, je joue un cran plus bas, j...