SM Caen. Nicolas Seube : « Aujourd'hui j'ai le soutien des dirigeants et de mes joueurs »

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Après une trêve internationale, le Stade Malherbe reprend le cours de son championnat de Ligue 2 avec un déplacement sur la pelouse du Red Star, vendredi 18 octobre (20 h). À la veille de cette rencontre, le coach Nicolas Seube s'est exprimé en conférence de presse sur sa situation, son groupe et l'adversaire.

Nicolas Seube n'a pas vécu une trêve internationale de tout repos. Outre le besoin de remettre les têtes à l'endroit, après de nouvelles défaites à Guingamp et face à Lorient, le coach du SM Caen a fait face à des rumeurs d'éviction.

Mais il sera bel et bien sur le banc de Malherbe, vendredi 18 octobre (20 h) au Red Star, pour la 9e journée de Ligue 2.

Le point sur le groupe : Yann M'Vila incertain

« Didi Gaucho est suspendu. Mathias Autret est en fin de réathlétisation. Lamine Sy est dans une bonne réathlétisation, des données positives et intéressantes. Mais il va falloir être encore patient. Et on a des incertitudes concernant Yann M'Vila et Daylam Meddah (problème musculaire).

Avoir des joueurs suspendu et blessé, cela fait partie du jeu mais c'est très embêtant quand c'est dans le même secteur, comme Didi et Yann. Mais on est aussi en réflexion concernant le système. C'est le secteur où j'ai le plus d'armes, avec Lorenzo (Rajot), Noé (Lebreton) donc on a des solutions.

Cela fait longtemps que je m'adapte. C'est la richesse du métier aussi. Notre métier est jugé sur la capacité à être efficaces, peu importent les joueurs qu'on a entre les mains. On ne peut pas se retrancher derrière le fait qu'il nous manque telle ou telle personne. »

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Changement de système avec un passage à trois défenseurs ?

« Le rendement est moins intéressant qu'il y a quelques mois, c'est une vérité. Il faut retrouver cette légèreté, cette positivité, cette envie de bien faire. C'est une période délicate.

Se dire que parce qu'on prend des buts donc on rajoute du monde derrière, c'est une réflexion bateau. Je ne suis pas là-dedans. Pour moi, ce système amène aussi beaucoup d'animation offensive. C'est aussi une arme offensive, qui amène de la présence sur la surface de réparation.

On l'a fait l'an passé sur deux matches, pour garder l'équilibre d'équipe et amener de l'animation offensive. On a très peu de joueurs rapides par la course. Cela demande d'autres solutions pour contourner et transpercer l'adversaire. »

L'adversaire : « Une équipe, comme nous, qui cherche son équilibre d'équipe »

« C'est un adversaire, comme nous, qui cherche son équilibre d'équipe. Qui n'arrive pas à trouver le rythme de croisière qu'il voudrait pour prendre des points. Toutes les équipes aujourd'hui sont pour moi des concurrents directs. Je crois de plus en plus à l'homogénéité de ce championnat. Le classement pour nous aujourd'hui est mauvais, mais si on regarde, l'an passé, en décembre, plusieurs équipes qui terminent en haut étaient mal classées.

On n'est pas à la dernière journée où l'on joue le maintien, le championnat est encore long. Il faut arrêter de regarder des adversaires. L'important c'est ce que nous, on produit. On a eu trop de matches où il nous a manqué discipline et concentration, et on est puni.

La pression, ça fait 25 ans que je la vis, elle fait partie de ce métier qu'on soit entraîneur ou joueur. L'échéance importante c'est celle de demain. La pression est perpétuelle. Quand on est en haut et qu'on joue la montée, la pression c'est la même. Il faut gagner pareil. »

Les rumeurs d'éviction à son sujet : « Arrêtons de penser à ça »

« Je ne suis pas né de la dernière pluie. Je connais ce milieu comme ma poche. La seule idée qui m'anime c'est que ce club grandisse et soit performant. Certes on parle négativement de moi, mais des joueurs aussi. Les joueurs doivent aussi faire les choses pour eux. J'ai le sentiment que mes joueurs ont un bon fond dans la volonté de bien faire.

Les critiques je les subis, comme quand on marchait bien et que j'étais devenu Pep Guardiola. Je ne vais pas réinventer le foot et les réseaux sociaux. C'est plus facile de taper quand ça ne va pas que d'encenser quand ça va bien.

On est tous dans la même maison et il ne faut pas se détruire. Arrêtons de penser à ça. Si on écoute le commun des mortels, le coach n'a pas de résultat, on le vire. Je n'ai pas la puissance pour empêcher ça. Mais quand on laisse du temps, on voit aussi qu'il se passe de belles choses. Jürgen Klopp n'a pas tout gagné, pourtant, il me semble que c'est u...

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