SM Caen. Nicolas Seube : « Je suis partisan de ne pas faire une révolution en termes d'effectif »

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Après avoir dirigé sa première séance de la saison 2024-2025 ce lundi 1er juillet, Nicolas Seube, l'entraîneur du SM Caen, s'est présenté devant la presse. Découvrez ses premiers mots.

À 47 jours du lancement de la saison 2024-2025 de Ligue 2, le SM Caen a retrouvé le chemin de l'entraînement ce lundi 1er juillet. Comme prévu, Nicolas Seube était accompagné de Patrice Sauvaget (adjoint) et d'Eddy Costil (entraîneur des gardiens), qui vont prolonger, pour diriger la première séance.

Un groupe de 20 joueurs était présent. Sans les internationaux Noé Lebreton, Brahim Traoré et Ali Abdi qui seront de retour en fin de semaine, ni Tidiam Gomis, avec les Bleuets qui préparent actuellement l'Euro U19 (15-28 juillet). Bilal Brahimi et Anthony Mandrea, qui ont participé au regroupement matinal, sont également restés au vestiaire.

À l'issue du premier entraînement, Nicolas Seube s'est livré à la presse.

Nicolas, dans quel état d'esprit retrouvez-vous votre effectif ?

Le terrain, c'est la chose qui nous anime. Le retrouver, ainsi que les joueurs, le staff et l'ensemble du club, c'est une certitude que ça fait du bien. Je ne vous cache pas qu'en général, il n'y a pas de pression particulière en préparation puisqu'il n'y a pas d'enjeu majeur. C'est peut-être la meilleure partie de saison à vivre. Après, on rentre dans le vif du sujet et il faut des résultats tous les week-ends pour espérer quelque chose dans ce championnat. Donc on est tous heureux de se retrouver.

« Aujourd'hui, la structure économique du football français est complexe »

Patrice Garande vous avait conseillé de couper. L'avez-vous fait ?

J'ai réussi à couper mais je ne vous cache pas que, même si la tête n'est plus là, l'esprit est toujours tracassé par différentes choses. J'ai aussi en parallèle la formation au BEPF (brevet d'entraîneur professionnel de football). J'y suis allé une fois en mai et une fois en juin, donc les vacances ont été entrecoupées par ça et par les coups de téléphone. Mais on a réussi à partir en famille, au soleil, donc on ne va pas se plaindre.

Tracassé par les moyens qui sont à votre disposition aussi ?

Non, tracassé par le fait qu'aujourd'hui, la structure économique du football français est complexe. Il faut déjà comprendre que les droits télé ne sont pas encore clairs et que tous les clubs sont dans l'attente de ça. Aujourd'hui, il faut s'habituer à avoir des mercatos longs et des effectifs très évolutifs en début de préparation. Je ne suis pas tracassé dans le sens inquiet. Je suis tracassé dans le sens où il y a des choses qui vont se mettre dans le rang mais qu'il va falloir du temps. Moi, j'ai connu des périodes en tant que joueur où l'on avait quasiment l'effectif au complet au moment de la reprise, mais il faut apprendre à faire sans. Ce n'est pas grave, on va réussir à vivre avec et à faire des choses très intéressantes.

Y aura-t-il plus de pression sur vos épaules en 2024-2025, pour votre première saison complète ?

Vous me l'avez déjà dit il y a six mois. C'est sympa mais comme je suis un compétiteur, je le sais. Ce métier est fait de remises en questions perpétuelles. Que l'on soit joueur ou membre intégrant du staff, il faut qu'on ait des résultats sportifs tout le temps. Peu importe ce qu'on a fait avant, ce qui est intéressant c'est la durée et l'avenir. On ne sera jugé que sur les résultats sportifs. Ce qui s'est passé en fin de saison dernière, c'est bien mais déjà oublié. Il faut passer à autre chose, cela doit juste nous conforter dans le fait de se dire que ce qu'on a entrepris était cohérent et qu'il faut s'appuyer dessus pour créer autre chose demain. Je suis, comme vous, en attente de savoir ce que je suis capable de faire sur toute une saison. Je n'aurais pas peur des critiques. Il faudra, ensemble, du répondant sur le terrain. J'espère qu'on donnera autant de plaisir aux gens et qu'on aura des résultats positifs.

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Vous pourrez en tant cas toujours vous appuyer sur un fort soutien populaire.

Il est là de manière perpétuelle, ce n'est pas que sur les six derniers mois. Durant toutes ces saisons en Ligue 2, il y a toujours eu du monde au stade, il y a toujours eu beaucoup d'abonnés. La campagne a été bien entamée, beaucoup de monde a répondu présent (déjà 6 000 abonnements vendus), certainement parce qu'ils ont été satisfaits de ce qui s'est passé sur la fin et le fait qu'on a fini sur une note positive, malgré le fait qu'on n'a pas accroché les barrages. I...

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