Stade Rennais. Hans Hateboer : « Je pense que l'on mérite beaucoup plus »

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Le défenseur néerlandais Hans Hateboer, l'une des 12 recrues du Stade Rennais à l'intersaison, était présent en conférence de presse ce jeudi 17 octobre, à deux jours du derby sur la pelouse du Stade Brestois (samedi, 17 h). L'ancien joueur de l'Atalanta Bergame juge

Hans Hateboer était présent en conférence de presse ce jeudi 17 octobre avant le derby entre le Stade Brestois et le Stade Rennais, samedi (17 h) au stade Francis-Le Blé. Le défenseur international néerlandais (13 sélections), qui s'est imposé comme un titulaire avec les Rouge et Noir, juge le début de saison compliqué de sa nouvelle équipe, estimant qu'elle mérite mieux que ses sept points lors des sept premières journées.

Comment jugez-vous vos débuts à Rennes et en Ligue 1 ?

Je suis heureux d'être ici. C'était ce que je voulais, avoir la chance d'être dans un nouvel environnement, un nouveau club, un nouveau championnat. Je suis heureux du choix que j'ai fait. C'est un championnat différent de l'Italie ou des Pays-Bas mais j'apprécie.

Quel est le principal changement que vous avez noté en Ligue 1 ?

C'est beaucoup plus physique. Pas toutes les équipes, mais beaucoup d'équipes que l'on a jouées, ce sont beaucoup d'un contre un, des longs ballons, de la bagarre sur chaque ballon. C'est un nouveau football.

Quelle est votre place préférée sur le terrain ?

J'ai joué la plupart du temps sur le côté dans un 3-4-3 en Italie, mais j'ai aussi joué beaucoup de matches dans l'axe. Je dois dire que c'était nouveau pour moi de jouer plusieurs matches d'affilée dans l'axe en Italie, mais c'était parce que plusieurs défenseurs étaient blessés. Mais je trouve que dans ce système, ça me correspond plutôt bien. Je peux jouer aux deux positions. Souvent, vous voyez que plus les joueurs vieillissent, plus ils reculent. Donc peut-être qu'il est l'heure pour moi de rester derrière (sourire).

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Les débuts du Stade Rennais sont difficiles collectivement…

Bien sûr que les débuts sont difficiles, ce n'est pas ce que j'espérais personnellement. Mais en football, la marge est infime entre un bon et un mauvais départ. Nous ne sommes pas satisfaits du début de saison. Mais si l'on regarde les stats comme les expected goals, ce n'est pas en notre faveur. On aurait pu avoir beaucoup plus, et je pense que l'on mérite beaucoup plus. Mais ce n'est pas comme ça dans le football. Par exemple, contre Lens, on mérite de gagner ce match et on fait match nul à la fin. Et le dernier match contre Monaco, je pense que tout est d'accord pour dire que l'on mérite plus si l'on regarde les stats. Ça fait trois ou quatre points de moins que ce que l'on mérite. Mais c'est le football, tout peut changer très vite. Je regarde le positif et je me dis que si l'on continue comme ça, on peut avoir des résultats et une saison positive. J'ai un bon sentiment sur nos derniers matches et je pense que l'on doit juste continuer. Le problème est que l'on ne marque pas beaucoup, mais on se crée plus d'occasions que l'on en concède.

Mettez-vous ces débuts difficiles sur le compte des nombreux changements dans l'équipe à l'intersaison ?

Si vous vendez des tops joueurs pour plus de 100 millions d'euros, vous ne pouvez pas espérer que de nouveaux joueurs et une nouvelle équipe soient prêts dès le début de saison. Je suis arrivé une semaine avant le début de saison et pour créer une équipe, ça prend du temps. Mais je sais que dans le football, vous n'avez pas beaucoup de temps, les matches sont déjà là. On a joué sept matches, il y a eu deux trêves internationales pendant lesquelles plus de la moitié de l'équipe n'était pas là pour travailler ensemble, ça n'aide pas non plus. Je trouve que les quatre matches après la trêve de septembre ont été positifs, pas dans les résultats mais dans ce que l'on a montré sur le terrain.

Est-ce difficile de créer une alchimie avec autant de nationalités ?

Oui, j'ai l'habitude. À l'Atalanta Bergame, on n'avait jamais des débuts de saison très positifs. Une grande partie de l'effectif parle anglais, on peut communiquer avec tout le monde et les étrangers prennent des leçons. Ça prend du temps mais il y a un bon groupe avec des jeunes qui viennent de différents championnats. Pour moi, c'est différent, j'ai plus d'expérience, je peux m'adapter.

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Le coach vous a-t-il confié des responsabilités particulières ?

Bien sûr, on en ...

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