Talkshow OL : Perri, Petrovic, Lopes, son départ… Vercoutre lance le choc à Strasbourg

https://cdn-media.butfootballclub.fr/sites/vignette-ol-vercoutre-2-1000x600.jpg

Nouvelle rubrique sur But ! Football Club. Désormais, chaque semaine l'OL aura le droit à son talkshow. Pour ce quatrième numéro, notre spécialiste de Lyon Alexandre Corboz reçoit l'ancien gardien et entraîneur des gardiens de l'OL, Rémy Vercoutre.

Une émission un peu plus longue que d'habitude mais tout aussi passionnante qui tourne autour de deux thématiques : le choc à Strasbourg et les gardiens de but. Concernant le duel du match à la Meinau, on a choisi de parler avec Rémy Vercoutre de son ancien poulain Lucas Perri mais également de Djordje Petrovic… un portier qu'il connait bien : « Je le connaissais depuis son passage à New England. Je le suivais aussi déjà un petit peu car il a des agents avec qui j'ai joué, notamment Milan Bisevac. Il m'avait été proposé mais je n'avais pas besoin de gardien à cette époque-là. C'est un garçon qui a énormément de talents, il est très proactif ».

Quant à savoir si Lucas Perri est le meilleur gardien du monde comme le dit Paulo Fonseca, Rémy Vercoutre estime qu'il n'en est pas loin : « Je le souhaite à Lucas. Paulo Fonseca est dans son rôle de manager. Bien sûr qu'il essaie de tirer le meilleur de Lucas en lui donnant un maximum de confiance. Lucas est un très très bon gardien. La preuve en est qu'il est revenu dans l'équipe du Brésil (…) Maintenant, il y a d'autres très très bons gardiens. Que ce soit à Arsenal avec Raya, Oblak à l'Atlético… Il y a tout un panel de gardiens très performants. Je me garderais bien de donner une hiérarchie mais Lucas fait forcément partie des meilleurs, oui ».

Les réponses fortes de Rémy Vercoutre

Nous avons également évoqué les internationaux lyonnais, les blessés, les compos probables à Strasbourg avant que Rémy ne nous donne son pronostic. Enfin, dans l'ultime partie, Rémy Vercoutre était sur le grill. Voici quelques extraits.

Sur son éviction à l'OL

« A partir du moment où il ne voulait pas me garder, vous voulez que je fasse quoi ? Ce qui m'a donné un petit peu de baume au cœur, c'est qu'on ne savait pas trop pourquoi on me virait en fait… C'est que quelque part mon travail devait être de bonne qualité. Après pourquoi ? Comment ? Vous savez, quand vous êtes mis sur la touche, peu importe… La finalité, c'est que vous n'êtes plus ni avec votre équipe, ni avec vos gardiens. C'est comme ça, c'est le foot. Il faut accepter… »

Sur la gestion de la concurrence Lopes – Perri

« Avec le nouveau propriétaire, les directives étaient différentes. Le « projet gardiens de but » que j'avais mis en place a disparu un petit peu. L'idée du club était de mettre Lucas (Perri) dans les buts à la place d'Anthony (Lopes) car d'autres critères avaient été établis (…) A partir du moment où les décisions étaient prises par le directeur sportif et par le propriétaire, il fallait qu'elles soient appliquées par le staff technique dont je faisais partie (…) En étant l'exécutant, j'étais face à deux gardiens face auxquels je n'avais pas à prendre de décisions (…) Pour moi, le plus important, c'est que je n'ai jamais été en porte-à-faux avec mes gardiens (…) Il a fallu assumer des décisions prises en dessus de moi et ça se passait d'ailleurs plutôt bien. On a essayé de créer des problèmes entre les deux (Perri et Lopes) en parlant de cette concurrence mais ce sont deux garçons intelligents. Malgré le déclassement d'Anthony, il a toujours travaillé et on a eu beaucoup d'intensité dans les séances ».

Sur le rebond d'Anthony Lopes à Nantes

« Est-ce que je suis content du rebond d'Anthony juste derrière à Nantes ? Oui, même si c'est presque lui qui nous a viré avec le staff. Il fait un super match quand on va à Nantes et c'est suite à ce match nul qu'on saute (sourire) Mais ce soir-là, j'avais les deux gardiens que j'avais entraîné et ils ont performé. C'était un joli clin d'œil. C'était sympa ».

Sur son travail sur les coups de pied arrêtés

« J'ai commencé le travail sur les coups de pied arrêtés avant que Damien (Della Santa) n'arrive. Quand Pierre (Sage) a pris le poste d'entraîneur, il fallait quelqu'un qui se dévoue par rapport à ça. Je l'avais déjà fait avant avec l'analyste vidéo Anthony Michel, qui est quelqu'un de très important dans le projet « coups de pied arrêtés ». Je l'avais déjà fait sous Jean-François Vuillez, un peu avec Fabio Grosso et Laurent Blanc, beaucoup avec Peter Bosz.

Ce qui s'est passé, c'est qu'on a rapidement eu des succès grâce aux coups de pied arrêtés, notamment face à Toulouse où on marque trois buts dans l'exercice. A Lens, où on marque deux buts sur coups de pied arrêtés… Le fait que ça prenne aussi vite, ça a donné de la confiance aux joueurs et Pierre (Sage) voulait prolonger la mission. Derrière, il a recruté Damien Della Santa sur une mission qui n'était pas forcément les coups de pied arrêtés mais le développement individuel des joueurs. Cela dit il aurait été bête de ne pas s'appuyer sur le vécu et le savoir de Damien.

On avait beaucoup d'échanges sur la manière de faire. C'est lui qui, quelque fois, amenait des petits « tips » pour améliorer les choses mais j'avais la primeur des choses car j'étais le responsable de ces phases arrêtées en plus de mon travail d'entraîneur des gardiens de but et on était performant. On était dans les meilleurs en Coupe d'Europe, et peut-être l'une des meilleures équipes de France sur corners offensifs. Ça marchait bien. J'espère d'ailleurs que Damien, qui a repris le flambeau, va continuer car les joueurs adhéraient bien. »

The post Talkshow OL : Perri, Petrovic, Lopes, son départ… Vercoutre lance le choc à Strasbourg first appeared on But! Football Club.

×