Tours - Lorient. « Ma colère est immense ! » : Bryan Bergougnoux dégoûté après l'annulation du match
Hier à 09:32 AM
Alors que la rencontre des 32es de finale de coupe de France entre le Tours FC (R1) et le FC Lorient (L2) prévue ce samedi 21 décembre (18 h) a été annulée en début d'après-midi pour un manque de sécurité, l'entraîneur local Bryan Bergougnoux a fustigé l'attitude de ses dirigeants sur RMC.
« Il y a beaucoup de frustration. Un joueur était en pleurs. Je suis très, très en colère » : sur RMC, Bryan Bergougnoux n'a pas mâché ses mots quant à la décision (tardive) prise d'annuler le 32es de finale de Coupe de France prévu ce samedi 21 décembre entre son Tours FC (R1) et le FC Lorient (18 h). La Fédération française de football a annoncé en début d'après-midi que le club tourangeau était en incapacité d'assurer la sécurité du public à l'intérieur du stade de la Vallée du Cher (12 000 places).
La Nouvelle République évoque qu'un changement de plan organisationnel à la demande d'une personne proche du propriétaire du club serait à l'origine de cette décision très surprenante, à moins de cinq heures du coup d'envoi. « C'est beaucoup de frustration, a réagi l'entraîneur du Tours FC. J'ai eu la chance de vivre ce genre d'ambiance, je pense beaucoup à mes joueurs qui font des sacrifices énormes. Ils ont parfois tenté de mettre des coups de pression à la direction par rapport à tout ça. J'ai pu les en dissuader… Et aujourd'hui ils sont privés d'un match qui aurait été unique pour eux dans leur vie. Je suis très en colère. »
« C'est déplorable, il faut poser la question aux dirigeants »
Toujours sur les ondes d'RMC, l'ex pro de l'OL et Toulouse qui vient de guérir d'un cancer, n'a pas maché ses mots : « Il y a beaucoup de frustration. Un joueur était en pleurs. Je suis très, très en colère. Quand on veut diriger un club, il faut faire les choses pleinement. La situation est difficile, mais quand on prend des engagements il faut les tenir. On ne peut pas bricoler en permanence ».
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Il évoque « de grandes chances » de perdre la rencontre sur tapis vert. « Quand on n'est pas en capacité de recevoir un tel événement, on ne fait pas partie du projet Coupe de France. C'est déplorable. Il faut poser la question aux dirigeants. C'est le travail d'un staff qui est détruit, le travail de joueurs à la mentalité exceptionnelle. Il faut poser la question aux concernés. Ma colère est immense. »