« Tu es une merde », Didier Deschamps insulté par l'un de ses joueurs !

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Didier Deschamps a les oreilles qui sifflent depuis plusieurs semaines. Conséquence des résultats poussifs de l'équipe de France depuis le début de l'année et des nombreuses polémiques qui ont agité les Bleus, au premier rang desquelles les non-sélections de Kylian Mbappé cet automne. Pris pour cible par la plupart des observateurs, certains n'hésitant pas à réclamer son départ, le sélectionneur tricolore a néanmoins vu Marco Simone prendre sa défense.

« On essaie toujours de trouver de la nouveauté, on est habitué à voir des entraîneurs durer deux ans dans un club ou quatre maximum à la tête d'une sélection… Alors, dès qu'il y a un phénomène de stand-by dans les résultats ou le jeu, on se pose la question : est-ce le moment de changer ? Il ne faut pas oublier que cette France, sous Didier Deschamps et son staff, est vice-championne du monde ! Avec une finale perdue aux penaltys, non ? », a-t-il ainsi confié au micro de RMC ce week-end.

Didier Deschamps, l’énorme clash avec Marco Simone

Le soutien apporté par Marco Simone à Didier Deschamps a de quoi surprendre au vu du passif entre les deux hommes. L'ancien attaquant italien a d'ailleurs rarement été charitable avec le technicien tricolore, qui fut son entraîneur à l'AS Monaco. Le champion du monde 1998 faisait ses premiers pas dans le métier avec à la clé une première saison compliquée, conclue à la 14e place du championnat avec seulement trois points d'avance sur la relégation.

Didier Deschamps est alors tout près d'abdiquer, miné notamment par son conflit avec l'attaquant italien. Les deux hommes restent pourtant en place à l'été 2002. Mais le technicien monégasque décide de marginaliser l'ancien Milanais, atteignant le point de rupture quelques mois plus tard en le sortant face au Havre après seulement cinq minutes suite à l'exclusion de Flavio Roma. Le lendemain, Marco Simone explose. « Tu ne me serres plus la main, tu n’es pas un homme, tu es une merde », lui lance-t-il, scellant la fin de son aventure en Principauté malgré le soutien du président Campora. «  Ma plus grande erreur d’entraîneur a été de le confirmer capitaine àmon arrivée », dira Didier Deschamps à son sujet.

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