Stade Brestois. Eric Roy : « Il y avait la volonté de faire abstraction du Real Madrid »
Hier à 01:53 PM
Après la victoire importante contre Le Havre, ce dimanche 26 janvier au stade Océane, le coach des Ti-Zefs se félicite de la performance de son équipe malgré la dépense d'énergie mercredi en Allemagne et surtout avant le match de gala qui arrive mercredi contre le Real Madrid. Cette victoire permet aux Brestois de regarder vers le haut de la Ligue 1.
En battant Le Havre ce dimanche 26 janvier (0-1), le Stade Brestois tient sa 3e victoire de suite en Ligue 1, sa 2e à l'extérieur. Une vraie série comme il n'en avait pas réalisé cette saison, qui lui permet de regarder vers le haut du classement de la Ligue 1 et surtout d'être quasiment maintenu après cette 19e journée. De quoi réjouir Éric Roy, le coach des Ti-Zefs.
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Ça ressemble au déplacement parfait ?
Enfin ! Une soirée parfaite comme notre première mi-temps. Je trouve qu'on a vraiment joué et en même temps on a eu du répondant sur l'engagement physique car les Havrais ont démarré très fort le match. Une fois qu'on a répondu sur le plan de l'engagement, de la détermination, derrière on a bien maîtrisé. Surtout on s'est créé beaucoup d'occasions très très franches en première période. C'était presque un regret de rentrer à la mi-temps en ne menant que d'un but. Ça ne te met pas à l'abri, en deuxième période on a souffert, les Havrais ont joué leur va-tout. Mais dans l'ensemble c'est une vraie satisfaction de venir gagner ici, avec une bonne maîtrise affichée.
« Le Real, un match facile à préparer »
Quelle était la tactique mise en place ?
On est revenu à notre bon vieux 4-3-3. Il y a les avantages et les inconvénients. Tu sais que quand tu joues face à 4-4-2 si tu animes bien ton triangle tu peux avoir une supériorité au milieu. La volonté était de trouver Romain Faivre dans les interlignes, dans l'espace entre la défense et le milieu. Chose qu'on a faite mais pas assez à mon goût. Globalement c'est la supériorité dans l'axe du milieu de terrain qui a permis d'avoir la maîtrise du jeu. Il y avait cette volonté-là.
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C'est la première fois que vous enchaînez deux matchs de Ligue des champions en une semaine, le rythme est démentiel…
C'était compliqué car on laisse quand même beaucoup d'énergie et de psychologique. Ce match était difficile à préparer à plusieurs titres : on a eu la volonté de reposer certains, de donner la chance à d'autres. Difficile aussi, car on se rappelle que contre des équipes qui se battent pour le maintien, on n'a pas été bons, que ce soit à Montpellier, à Auxerre ou Angers où on n'a pas été capables d'assurer le minimum. Il y avait la volonté ce soir de faire abstraction de ce qu'il se passait quelques jours plus tard, d'être dans l'instant présent, d'être focus dans notre performance individuelle et collective. Globalement les joueurs ont répondu.
« Il faudra plus les calmer que l'inverse »
Vous gagnez une nouvelle fois avant un match de Ligue des champions, c'est bon signe pour le Real ?
Ça n'a pas été bon signe contre le Shakhtar, mais c'est toujours bien. Notre objectif principal c'est la Ligue 1, c'est ce qui est le plus important pour nous. En deux, on peut mettre la Champions League car c'est la cerise sur le gâteau. Si on a fait la saison exceptionnelle de l'année dernière, c'est pour en profiter, ce n'est pas pour se coucher au premier match. Je ne sais pas si ce match du Real arrive à point nommé comme ils sont très en forme, mais en tout cas dans une période où on est mieux en championnat. Ce sera un match très facile à préparer, forcément, même si au niveau technico-tactique il y aura des choses à analyser et transmettre aux joueurs. Mais dans l'engagement, la détermination, la volonté, l'enthousiasme, il faudra plus les calmer que l'inverse.
Vous regardez désormais vers le haut, l'Europe est-elle une ambition ?
Les ambitions au départ, c'est le maintien. On est fixé sur 35 points, on en a 28 aujourd'hui. Je ne suis pas Bourguignon par hasard. Comme je dis souvent, dès qu'on aura un maintien assuré on pourra se projeter sur autre chose. Je n'ai jamais caché non plus qu'on avait envie d'exister dans cette compétition. Que ce n'est pas parce qu'on joue deux autres compétitions qu'il ne fallait pas qu'on soit performant. D'où ma grande frustration quand on a perdu des matchs, où dans les contenus on n'a pas été a notre niveau. Ce qui est important c'est de ne pas être dét...