
Finistère - Stade Brestois. Toulouse, un match charnière dans la peau du chassé
03/30/2025 03:31 AM
Le Stade Brestois se déplace, ce dimanche 30 mars 2025 en Ligue 1, à Toulouse avec l'obligation de gagner pour continuer à rêver secrètement d'une qualification en Coupe d'Europe. Elle permettrait déjà de sceller l'objectif personnel du coach Éric Roy.
Éric Roy le reconnaît volontiers. Ce déplacement du Stade Brestois à Toulouse, dans la cité des violettes, est « un match charnière » pour continuer à voir la vie en rose, et surtout vers le haut. Car devant, Strasbourg mène grand train et la septième place, potentiellement qualificative pour la Ligue Europa Conference, est à sept ou huit points.
Ce match à Toulouse n'a donc rien à voir avec celui de l'année dernière, où Brest, déjà Européen, était allé décrocher la lune. Aujourd'hui, le Téfécé est « dans la position du chasseur. En nous battant il nous passerait devant », résume le technicien finistérien.
« Vivre quelques émotions »
Une défaite serait presque rédhibitoire pour espérer revivre une campagne européenne, tant le calendrier qui attend les Ti-Zefs n'est pas simple. Cela ne gâcherait en rien la saison du SB29, mais il faudrait continuer à cravacher pour atteindre l'objectif du coach. « Les dix premières places étaient un objectif perso quand j'imaginais ce qu'on allait vivre cette année, avec cette découverte de jouer beaucoup, révèle Éric Roy. Si on arrivait à faire quelque chose de sympa en Ligue des champions, sans imaginer aller en barrages, mais ne serait-ce que gagner un ou deux matches, vivre quelques émotions et finir dans les dix premiers, c'était gage d'une très très bonne saison. »
Après avoir été stériles face à Reims (0-0, le 16 mars), les Brestois peuvent compter sur les retours de Del Castillo, Baldé et Sima, qui doivent redonner un peu d'allant offensif à cette équipe, qui n'a pris que neuf points en deux mois et sept rencontres. « On a travaillé notre jeu de position, nos circuits de passes, pour essayer de trouver de la fluidité, des automatismes », indique encore l'entraîneur, qui se satisferait néanmoins d'un « vilain CSC ou d'un but heureux », tant que les trois points sont au rendez-vous.