23/04/2025 15:13
Ousmane Dembélé, habituellement adepte des étincelles, traverse une zone d'ombre. Quatre matchs sans marquer, une prestation quelconque face à Nantes (1-1), des dribbles moins tranchants… Les critiques fusent. Pourtant, un ancien international français sort du silence pour tordre le cou aux doutes. Son verdict ? « Arrêtez de lui chercher des poux ! »
Emmanuel Petit, champion du monde 1998, n'y va pas par quatre chemins. « Il n'y a pas de baisse de régime ! En quarts de Ligue des champions, il a offert deux passes décisives contre Aston Villa. Je ne sais pas ce que vous attendez de plus », tonne-t-il sur RMC. Pour l'ancien milieu, focaliser sur les buts manquants relève de l'aveuglement : « Vous voulez qu'il marque, qu'il donne des passes et gagne seul ? C'est du délire. »
Luis Enrique, l'entraîneur du PSG, abonde dans le même sens. Après le match nul à Nantes, il balaye d'un revers les interrogations sur la frustration de Dembélé : « Parfois, vous créez des scénarios. Demandez-lui plutôt. Chacun gère ses émotions à sa façon. » Un soutien sans faille, alors que l'ailier a été remplaçant face au Havre avant de retrouver son poste.
Dembélé, les chiffres qui sauvent… et ceux qui inquiètent
Avec 32 buts en 43 matches cette saison, Dembélé reste l'un des artisans majeurs de la saison hors norme du PSG (Ligue 1 en poche et toujours en course pour la Coupe de France et la Ligue des Champions). Mais sa série de quatre rencontres sans marquer — sa pire depuis novembre 2023 — alimente les débats. Un paradoxe pour un joueur qui a signé 24 buts rien qu’en 2025 et qui postule pour le Ballon d’Or pour la première fois de sa carrière.
La suite s'annonce cruciale. Ce vendredi, Dembélé affrontera Nice en Ligue 1, avant le choc européen contre Arsenal en demi-finale aller de C1. Deux rendez-vous pour faire taire les détracteurs… ou raviver les doutes. « Si on juge ses stats, il est monstrueux. Mais le PSG a besoin de lui à 100% maintenant », analyse un proche du club.
Dembélé, coupable idéal ou bouc émissaire ? Entre les stats éloquentes et les attentes démesurées, le débat reste ouvert. Une certitude : le temps des explications est fini. Place aux actes.
