Le PSG battu mais en demies : Merci Donnarumma !

https://cdn.football365.fr/wp-content/uploads/se/2025/04/ICONSPORT_257773_0136.jpg

Qualifiés, oui, mais dans quel état et après quelle frayeur ! Le Paris Saint-Germain a validé son billet pour les demi-finales de la Ligue des Champions, mais l’euphorie n’est pas de mise. Battu 3-2 à Villa Park par une équipe d’Aston Villa déchaînée, après avoir mené 2-0 (et 5-1 sur l’ensemble des deux matchs !), le club parisien a vécu un véritable cauchemar éveillé. Un scénario catastrophe évité de justesse, un accouchement dans la douleur qui rappelle les pires heures européennes du club et laisse un goût particulièrement amer malgré le passage au tour suivant.

La promenade vire au cauchemar pour le PSG

Pourtant, la soirée avait débuté comme dans un rêve. Fort de son avantage confortable de l’aller (3-1), Paris semblait dérouler tranquillement en Angleterre. Un but rapide d’Hakimi (11e), suivi d’un autre de Nuno Mendes parfaitement servi par Dembélé (28e), donnaient l’impression d’une qualification acquise sans forcer, d’une simple formalité. 5-1 au score cumulé. Rideau ? Pas si vite. Une première alerte avant la pause, signée Tielemans profitant d’une erreur de Kvaratskhelia (34e), aurait dû mettre la puce à l’oreille. Elle ne fut que le prélude de la tempête à venir.

Le château de cartes s’effondre

Car au retour des vestiaires, le PSG version rouleau compresseur du début 2025 a laissé place à une équipe fébrile, méconnaissable, rattrapée par ses vieux démons. En deux minutes chrono, Villa Park s’est embrasé et Paris a sombré. L’Écossais McGinn d’abord, d’un raid solitaire conclu par une frappe légèrement déviée (55e), puis le défenseur Ezri Konsa, profitant d’une passivité défensive sidérante sur un service de Rashford (57e). 3-2. Le score cumulé passait à 5-4. La peur s’installait, palpable. Sur son banc, Luis Enrique assistait, médusé, à l’effondrement de son équipe, tandis qu’Unai Emery, sur le banc d’en face, sentait l’exploit possible, lui l’ancien coach parisien marqué par la remontada barcelonaise.

Donnarumma, le sauveur face aux fantômes

Dans ce chaos, alors que Paris vacillait dangereusement, un homme s’est dressé tel un phare dans la tempête : Gianluigi Donnarumma. Souvent critiqué par le passé pour sa fébrilité dans les moments chauds, le portier italien fut tout simplement héroïque. Trois arrêts de classe mondiale pour maintenir son équipe en vie : une parade réflexe sur une frappe lourde de Rashford (57e), une détente exceptionnelle sur une louche de Tielemans (60e), et surtout ce duel remporté face à Marco Asensio (70e), l’attaquant prêté par… le PSG, qui a bien failli jouer un tour pendable à son employeur. Sans son gardien, Paris serait très probablement passé à la trappe. Les ratés de Dembélé et Hakimi en fin de partie, qui auraient pu tuer le suspense, n’ont fait que prolonger l’angoisse jusqu’au bout.

Qualifié, mais tellement d’interrogations

Le coup de sifflet final a retenti comme une libération. Paris est en demi-finale et affrontera le vainqueur d’Arsenal-Real Madrid. Mais cette qualification laisse un sentiment étrange, mélange de soulagement et d’inquiétude profonde. Comment une équipe si dominatrice a-t-elle pu perdre à ce point le contrôle ? Face aux cadors restants, une telle défaillance mentale et tactique sera rédhibitoire. Ce soir, le PSG a eu très chaud, a montré un visage inquiétant, mais il est passé. Grâce à Donnarumma, surtout. Pas sûr que cela suffise pour aller au bout.

img

Top 5 Ligue 1

×