Ligue 1 - Angers Sco. Ferhat : « On doit être plus agressif, en bloc, avoir les mêmes idées »
Aujourd'hui à 10:46 AM
À deux jours de son déplacement à Marseille, en match avancé de la 7e journée de Ligue 1, Angers Sco affiche des manques et une 18e place qui n'ont rien de rassurant. Zinedine Ferhat croit son équipe capable de faire beaucoup mieux. Si elle respecte des grands principes.
En bas de classement de la Ligue 1, Angers Sco a mal commencé son exercice 2024-2025. Avec un bilan de 2 points en 6 matches.
Alors qu'elle doit se rendre à Marseille, vendredi 4 octobre à 20 h 45 pour le compte de la 7e journée, la formation d'Alexandre Dujeux peine à trouver la bonne carburation.
Son milieu Zinedine Ferhat tente d'expliquer les maux du Sco. Et en appelle aux grands principes qui doivent animer le groupe.
Zinedine, sur quoi êtes-vous reparti après la défaite de Reims pour enchaîner sur le match à Marseille ?
Il est vrai que ce match nous fait un peu mal car on avait bien travaillé dans la semaine pour faire un bon match et un résultat. Et, on ne l'a pas bien commencé, nous n'étions pas ensemble, on n'a bien pressé. Mais cette défaite va nous faire du bien pour la suite parce qu'on a été out, on ne méritait pas de gagner ce match ni de faire un match nul. On est passé à autre chose et on travaille à fond pour aller décrocher un résultat à Marseille.
Est-ce un simple accident ou c'est plus profond ?
Nous ne sommes pas tous à 100 % et quand c'est le cas, il faut, par contre, rester en groupe, ensemble. Et ça n'a pas été le cas sur ce match-là, on est tous passés à côté. Pour moi, c'est un accident car nous n'avons pas bien appliqué les consignes du staff. Il faut déjà qu'on arrête de courir derrière le score. Si on n'arrive pas à marquer, il faut aussi arrêter d'encaisser des buts. À chaque match, on a des occasions, mais il faut d'abord rester solide défensivement. Ensuite, on verra ce qu'on peut faire offensivement.
Vous êtes-vous parlé après le match ?
Oui, lundi matin, à la demande des joueurs, on est resté 1 h 30 dans le vestiaire pour une réunion entre nous. On a dit les choses. Et ça nous a fait du bien. Maintenant, c'est le moment de gagner des points. Dans les grandes lignes, on a rappelé qu'il fallait se faire confiance. De ne rien calculer et de se donner à fond. Le coach, lui, a eu un autre discours. Aucun joueur n'a pris un carton jaune contre Reims : pour moi, ce n'est pas normal. Il faut être plus agressif, mieux en bloc, en groupe, on doit tous avoir les mêmes idées. On travaille ça tous les jours, ça va venir.
« Aucun carton jaune contre Reims, je ne trouve pas ça normal… »
Vous vous rendez à Marseille, 3e, qui a gagné 4 de ses 6 matches (+ 1 nul et 1 défaite). Craignez-vous que ça puisse mal se passer au vu de votre situation ?
Quand je vois nos séances d'entraînement de mardi et de ce mercredi, je ne vois pas de peur, mais plutôt une motivation de jouer ce match à fond. Quand on est joueur professionnel, on rêve tous de jouer au Vélodrome contre l'OM et y faire un grand match. Il y a vraiment une atmosphère spéciale dans ce stade. Avec ce bruit, parfois, on n'arrive pas à entendre le sifflet de l'arbitre. L'OM, c'est spécial… C'est un rêve, même, pour certains. On doit aller là-bas sans complexe, on sait ce qu'on à faire. Et, pourquoi pas y faire un résultat. C'est ça l'objectif.
Vous retrouvez la Ligue 1 quatre ans après l'avoir quittée (Nîmes en 2020-21). Le niveau y est-il plus élevé ?
Je ne pense pas. La différence vient du travail défensif qui est plus dense de la part des équipes. Beaucoup d'attaquants font désormais un gros travail de repli. Ce n'était pas le cas il y a quelques années : ils ne cherchaient qu'à être décisifs. On sait depuis le départ que cette saison allait être dure et qu'on jouerait le maintien. On est capables de faire beaucoup mieux. Et pourquoi pas d'aller gagner à Marseille.
Votre entraîneur souhaitait, avant Reims, que vous preniez conscience que vous êtes des joueurs de Ligue 1. Qu'est-ce qui va vous faire lancer votre championnat ?
La première chose est de travailler à fond au quotidien. Chacun de nous doit retrouver son niveau. Dans ce groupe, il n'y a pas de stars. C'est le fait d'être et de rester ensemble qui va faire la différence. J'ai connu ça à Nîmes. On avait moins de qualités, mais on arrivait à gagner des matches car on était ensemble. On arrive au septième match, on va montrer un beau visage de l'équipe.
Ne manque-t-il pas, au sein du groupe, un leader, capable de fédérer ce groupe ?
Pour gagner des matches, pour prendre des points, chaque équipe a besoin, en effet, de joueurs comme ça. J...
