Ligue 1. Avec l'Europe, Brest souffre mais tient la cadence

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Le Stade Brestois découvre l'enchaînement des matchs tous les trois jours. Brillant en Ligue des champions pour l'instant, il peine en championnat. Mais a gagné ses deux matchs post Coupe d'Europe.

 Gagner après la Couped'Europe, ce n'est déjà pas facile pour les grands clubs, alors pour nous… », glisse Eric Roy. Brest découvre un autre monde cette saison, celui qui l'oblige à jouer par moments trois matchs en une semaine.

Les Ti-Zefs avaient glané un succès tiré par les cheveux contre Toulouse (2-0), trois jours après leur succès contre Sturm Graz en Ligue des champions. Le succès glané contre Le Havre, cinq jours après la soirée de rêve de Salzbourg (0-4), a été acquis dans la douleur.  Du début à la fin, on a tout mieux fait que Brest , juge même Didier Digard, coach d'une équipe pas vraiment aidée par l'arbitrage sur le coup.

Ce qu'a bien fait Brest c'est de marquer le premier sur un centre de Baldé pour Ajorque qui venait mettre le pied comme il fallait (12'), avant de subir, d'être battu dans les duels et de peiner, même en supériorité numérique après l'exclusion de Youté (47'). Et de souffrir jusqu'au 2-0 signé Salah (90' + 2)

Bref, ça a permis à Eric Roy de sortir l'une de ses phrases préférées.  J'adore gagner les matchs quand on n'est pas très bons car veut dire que quand on sera meilleurs on en gagnera d'autres  .

Le turn-over qu'impose le coach a beau aider à moins tirer sur les organismes, l'enchaînement fatigue à l'image d'un Baldé qui a senti rapidement une gêne aux adducteurs. Peut-être que la scène européenne amène aussi un peu d'usure mentale ?  C'est un ensemble,  juge Roy. La nuit qu'on a passé au retour de Salzbourg (une nuit blanche bloqués à l'aéroport de… Strasbourg) ça laisse des traces. Si on avait joué trois jours après dans quel état on aurait été ? Déjà qu'on n'a pas été brillant aujourd'hui. J'espère qu'avec l'habitude on saura mieux gérer ces matchs rapprochés .

Il va le falloir après la trêve internationale, Brest remettra le couvert d'une semaine intense avec la réception de Rennes, celle de Leverkusen et un déplacement à Reims. Pas une sinécure.

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