Ligue des Champions : pourquoi le PSG va (encore) craquer au pire moment

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À force, on commence à bien la connaître, cette douce ritournelle parisienne : un printemps chargé d’espoirs, des promesses de grandeur… puis la chute, brutale, magnifique, presque artistique. Pour éviter la gifle émotionnelle, autant prendre les devants. Voici pourquoi, spoiler alert, le PSG va probablement encore échouer cette saison. Rien de personnel, c'est juste la tradition.

1. Arsenal, ce chat noir historique

Pas besoin de chercher midi à quatorze heures : Arsenal, c'est le cauchemar parisien par excellence. Zéro victoire contre les Gunners en compétition européenne, une élimination humiliante en 1994 (demi-finale de Coupe des Coupes)… et cette saison encore, une défaite sèche 2-0 à l’Emirates Stadium. Comme dirait l’autre : parfois, il vaut mieux fuir son destin que l’affronter.

2. Demi-finales : le plafond de verre

Le PSG atteint les demi-finales avec la régularité d’un abonné SNCF. Mais passer le cap ? Jamais ou presque. Une seule fois en quatre tentatives, quand la C1 s’est jouée dans un autre format (en 2020). À chaque fois, c'est la même scène : tension maximale, jambes qui flanchent, stratégie bancale. Tant que les demi-finales dureront 180 minutes, il faudra visiblement un miracle… ou une nouvelle reforme de la compétition.

Le PSG court à la catastrophe en Ligue des Champions (et voici pourquoi)

3. Une finale potentielle contre des poids lourds affamés

Supposons, soyons fous, que Paris se qualifie. Bravo ! Mais vous croyez qu'en finale, l'Inter Milan ou Barcelone vont gentiment les laisser soulever la coupe ? Non. Eux, ils connaissent. Ils respirent l’odeur du métal poli. Paris, pour l'instant, respire surtout la pression.

4. Défense : mode panique activé

Se faire peur contre Aston Villa alors qu'on menait de 4 buts sur l’ensemble des deux matches ? Check. Trembler comme une feuille au moindre pressing adverse ? Re-check. On parie combien que face à Arsenal ou en finale, on retrouvera ce bon vieux parfum de panique parisienne ?

5. Un parcours d'usure, pas de champion

Terminer 15ᵉ de la phase de ligue, passer par des barrages… sérieusement, c'est quoi ce plan galère ? Dans un monde idéal, les futurs champions dominent dès les poules. Le PSG, lui, préfère visiblement le chemin le plus casse-gueule. L’art de se compliquer la vie, encore et toujours.

Conclusion :

Alors oui, ce contenu sent le pessimisme et le forcing… Mais quitte à souffrir, autant se préparer au pire. Avec Paris, on n'est jamais déçu d'être pessimiste. Parce qu'au fond, les supporters du PSG connaissent ce paradoxe cruel : l'espoir rend la chute encore plus dure, tandis qu'une saine méfiance permet au moins d'encaisser les coups avec philosophie. Se convaincre à l'avance que tout peut mal tourner, c'est un peu comme porter un parapluie sous un ciel bleu : inutile… jusqu'à l'orage. Et dans l'histoire du PSG en Ligue des Champions, l'orage n'est jamais loin. Alors, autant sourire devant l'inévitable, savourer le chemin sans trop s'attacher au dénouement. Et si, par miracle, Paris venait à triompher cette année ? Alors la surprise n'en serait que plus douce. Parce qu'au final, dans le football comme dans la vie, mieux vaut être surpris que déçu.

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