Stade Brestois. « Si on ne vendait pas Brassier cet été, on perdait tout », explique Denis Le Saint

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Le président du Stade Brestois Denis Le Saint est revenu sur le départ de Lilian Brassier pour l'OM mercredi soir en prêt avec option d'achat. Selon son propriétaire, le club « l'aurait perdu gratuitement l'été prochain » si « on ne le vendait pas cet été ».

Le Stade Brestois a officialisé mercredi soir le départ de Lilian Brassier pour l'OM, dans le cadre d'un prêt avec une option d'achat estimée à 11,5 millions d'euros. Le défenseur central de 24 ans avait prolongé son contrat d'un an à Brest, soit jusqu'en 2026, au cours de la journée, pour ne pas partir libre du Finistère l'été prochain et que, dans le même temps, le club soit « couvert » en termes de budget pour cette saison, avec les droits TV liés à la Ligue des champions, et la saison suivante, avec le transfert du joueur.

« La vente de Lilian, en plus de la C1, nous couvre pour deux ans »

Le président des Ti Zefs Denis Le Saint a détaillé les contours du transfert ce jeudi 4 juillet, en marge de la présentation du maillot domicile pour la saison 2024-2025 à la boutique du club : « On avait communiqué avec le joueur et Lilian (Brassier) ne souhaitait pas reconduire son contrat. On aurait perdu tout le travail qui a été fait dans la valorisation de Lilian ici à Brest. Si on ne le vendait pas cet été, on perdait tout. On l'aurait eu encore pour une année mais on l'aurait perdu gratuitement l'été prochain. Un club comme le nôtre ne peut pas se permettre de passer à côté. »

Et de détailler : « La vente de Lilian, en plus de la Ligue des Champions, nous couvre pour deux ans. Maintenant il faudra travailler sur la troisième et la quatrième saison avec les droits TV. L'argent que l'on va recevoir cette année va être quasiment exclusivement destiné au budget des années 3-4. »

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