Stade Brestois. « Très longtemps que je n'ai pas vu mon équipe aussi faible », déplore Eric Roy

Hier à 04:59 PM

Très déçu, le coach du SB29 a été sans concession pour son équipe et ses joueurs qui ont livré un non-match. Il assure qu'il en tirera les enseignements qui s'imposent pour le match de mardi.

Le Stade Brestois a sombré à Auxerre (3-0), livrant un de ses pires matchs depuis bien longtemps. Que ce soit dans le jeu ou l'état d'esprit, on n'a pas reconnu cette équipe. C'est ce qui attriste son coach, Éric Roy.

Comment expliquez-vous ce qui ressemble à un naufrage ?

Il n'y avait pas d'engagement, pas d'intensité, pas d'agressivité. On a été battu dans les duels, battu dans le jeu tout simplement. On peut raconter tout ce qu'on veut, le foot ça reste un rapport de force, ce soir on a été incapable de rivaliser. C'est très décevant car ça fait très très longtemps que je n'ai pas vu mon équipe aussi apathique, aussi faible dans son contenu. C'est décevant, mais quelque part, il y a aussi beaucoup d'enseignements à tirer,

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De quel type ?

Des enseignements que je tirerai. Quand les matchs sont mauvais ça fait réfléchir. Je ne pense pas avoir vu un seul joueur, à part un ou deux, à son niveau. Tous m'ont semblé en grande difficulté.

Y avait-il de la suffisance, avaient-ils la tête au match de Ligue des champions de mardi ?

Je ne sais pas comment l'appeler aujourd'hui. S'ils avaient la tête à mardi, il n'y en a pas beaucoup qui joueront. Il faut être bon à tous les matchs si tu veux espérer postuler dans le onze de départ quel que soit le match. Le match le plus important c'était ce soir, ce soir, pas celui de mardi, qui deviendra le plus important dans une heure, car c'est le prochain. Ce qui m'attriste, c'est qu'on n'a pas donné une bonne image de ce qu'on veut faire sur le terrain. C'est presque trop gros pour être vrai. Je vais attendre des réponses lors des prochains matchs.

Est-ce que quelque chose laissait présager cela ?

Au contraire, on a fait une bonne semaine d'entraînement, il y avait beaucoup énergie, d'intensité, de la qualité aussi. Mais le foot est toujours un peu particulier, on fait une super semaine et au bout il n'y a rien. Quelques fois on sent l'équipe en difficulté et elle sort un super match. Il n'y a pas de vérité, c'est toujours celle d'un soir et ce soir, on était loin de la vérité.