Rémy Cabella est « un peu le grand frère » au LOSC, c'est « sa personnalité »

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Membre expérimenté du vestiaire du LOSC, Rémy Cabella a récemment évoqué son rôle au sein du groupe mené par Paulo Fonseca. Meilleur passeur encore en activité en Ligue 1, Rémy Cabella (34 ans) fait partie des cadres du côté du LOSC, là où la jeunesse s’aguerrit au fil des joutes : « On n’est pas beaucoup d’anciens dans le vestiaire (rire). Quand j’étais jeune, je voyais un joueur de 28-30 ans, je pensais que c’était un vieux (rire) et il y en avait beaucoup. Là, on est vraiment peu nombreux », en rigole-t-il d’ailleurs lors d’un entretien accordé à Kop Football. Conscient d’avoir pris de l’âge, il reste lui-même dans le vestiaire, essayant de s’appuyer sur sa personnalité pour contribuer à l’épanouissement des éléments les plus jeunes : « Je suis très proche de tout le monde et inversement. On aime bien me taquiner. Je suis un peu le grand frère et ça fait partie de ma personnalité de mettre les gens dans l’ambiance, dans le collectif, pour que personne ne se sente à l’écart. Je déteste ça. On n’est pas une équipe comme ça de toute façon. Une bonne ambiance permet aux jeunes d’être beaucoup plus vivants dans l’équipe », juge celui qui parvient à faire le liant entre les générations. « S’ils font ça avec Benjamin, ils ont peur » En prenant son cas personnel en exemple, Rémy Cabella constate une véritable évolution dans un groupe : « Moi, à mon époque, je ne parlais pas de la même façon aux plus anciens. Je ne pouvais même pas leur parler. Je les saluais juste, disais quelques mots et c’est tout. Aujourd’hui, Matias (Fernandez-Pardo) ou Ousmane (Touré) peuvent passer et me mettre une petite tape sur la tête pendant que je suis sur la table de massage. Il n’y a plus de respect, se marre-t-il. Mais j’aime beaucoup. Avoir des distances m’avait beaucoup appris, mais le football a évolué et les mentalités aussi. Cela permet aux jeunes de se sentir vivants dans l’équipe », insiste le milieu offensif, heureux de pouvoir leur offrir un terrain de jeu, plutôt que de fermer à double tour les portes à la jeunesse. Ce style est le sien, propre à lui-même, et les relations entretenues ne sont pas les mêmes avec d’autres éléments du vestiaire : « Je pars du principe que l’on est tous au même niveau, c’est aussi le cas dans le vestiaire. Je ne joue pas un rôle, mais suis moi-même. On se taquine et c’est bien. Ils le font avec moi, mais ils ne le feront pas avec Benjamin (André). C’est le capitaine, ils ont plus peur. Benjamin rigole aussi avec eux, mais s’ils font un truc de ce genre avec lui, ils auront peur. Ils ne reviendront plus pendant un mois à l’entraînement, s’amuse Rémy Cabella. Avec moi, ils peuvent, et si ça peut les aider à se sentir bien, c’est tant mieux. Le but est que tout le monde soit heureux dans le groupe. C’est trop important de rigoler. On fait un métier extraordinaire, pour moi le plus beau, et il faut avoir le sourire, savoir rigoler avec tout le monde. » De l’admiration Cadre du vestiaire, Rémy Cabella est également un exemple à suivre sur le terrain et à l’entraînement. Pour autant, dans le sens inverse, le vétéran est admiratif des progrès réalisés par les éléments les moins expérimentés : « Aujourd’hui, les jeunes ont tous progressé et l’équipe est encore plus forte qu’il y a deux ans. On a une équipe qui progresse et je kiffe. […] J’ai l’âge pour faire partie des plus anciens et voir les joueurs évoluer jusqu’à ce niveau-là, c’est monstrueux, vraiment monstrueux », lance-t-il ainsi, pour le mot de la fin. Rémy Cabella : L’interview complète

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