Yassine Benzia (ex-LOSC) « n'était pas censé signer à Lille » en 2015, mais en Bretagne

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Ancien pensionnaire du LOSC, Yassine Benzia a récemment révélé qu’il n’aurait jamais dû signer dans le Nord. Sa carrière aurait logiquement dû l’amener jusqu’en Bretagne, à Rennes, mais le destin en a voulu autrement. Du haut de ses 30 ans, Yassine Benzia a fait du chemin tout au long de sa carrière. Cette dernière, il la débutait du côté de l’Olympique Lyonnais, son club formateur, avant de la lancer définitivement chez les Dogues, à Lille, en août 2015. Ce déroulé, qui paraît simple à première vue, aurait pourtant pu être bien différent. C’est ce que l’international algérien, qui évolue aujourd’hui au Qarabag FK en Azerbaïdjan, a récemment révélé dans un entretien accordé à Colinterview sur Youtube. « À Lyon, on me dit que je dois accepter leur offre de prolongation, qui est bien en dessous de ce qui doit être proposé à un joueur en progression, sinon je vais faire la dernière année de mon contrat en CFA. Ce n’est pas ce que je voulais. J’étais appelé avec l’équipe de France Espoirs et quand j’y allais, j’étais titulaire, je voyais tout le monde qui jouait en Ligue 1 ou dans d’autres championnats et moi j’allais rester en CFA (National)… C’est à ce moment-là que j’ai décidé de partir, avoue Yassine Benzia, né à Saint-Aubin-les-Elbeuf. Mais là, j’étais censé signer à Rennes et non pas à Lille. J’étais au téléphone avec Philippe Montanier. C’est lui qui m’appelle et me fait part de son intérêt. J’étais réceptif, d’autant plus que c’est un bon club pour faire jouer les jeunes. Pour moi, ça allait se faire. Mais le directeur sportif était bizarre. Le coach me voulait, mais pas le directeur sportif. Les deux ne s’entendaient pas bien. Et ça a traîné, alors qu’on était déjà en fin de mercato. Un, deux, trois, quatre, cinq jours, et pas de nouvelle… Rennes s’était pourtant mis d’accord avec Lyon et on m’avait dit que ça allait se décanter. Mais ils ne m’ont pas rappelé, le directeur sportif faisait des manières », lâche-t-il. De la Bretagne au Nord C’est alors que le LOSC surgit : « On arrive au 26-27 août et, à ce moment-là, il y a Bologne, mais je ne voulais pas aller en Italie à 19 ans. Ce n’était pas un championnat qui m’intéressait beaucoup à l’époque. J’ai refusé. C’est le dernier jour, le 31, que mon agent m’appelle à 8 heures du matin. On était le dernier jour et je pensais que c’était mort, mais là je dois préparer mes affaires pour partir à Lille. Mon agent me dit qu’il y a un accord avec le LOSC. Je me prépare, je vais à l’aéroport. J’arrive au Domaine de Luchin, il me montre tout et c’est comme ça que ça s’est fait. Je discute avec Hervé Renard et ça s’est super bien passé. Je signe les papiers tard, mais ça se fait comme ça. C’était le destin », juge-t-il avec du recul. Il aurait cependant préféré pouvoir intégrer une équipe en pleine possession de ses moyens, ce qui ne sera jamais le cas lors de son passage chez les Dogues de 2015 à 2020 : « Des fois, je me demande ce qui se serait passé si j’avais signé à Rennes. J’aurais bien aimé voir comment cela aurait pu tourner. Le problème, c’est que c’est la crise quand j’arrive à Lille. Il ramène beaucoup de jeunes. L’équipe n’est pas compétitive malgré la présence de quelques anciens. J’arrive dans un Lille qui est fatigué, décrit Yassine Benzia. Quand j’arrive, j’apprends avec Rio Mavuba, Florent Balmont, mais quand ils partent, je crois que je suis capitaine de Lille à 22 ou 23 ans. Et à ce moment-là, je crois que je suis l’un des plus vieux de l’équipe. J’étais vraiment dans un Lille en reconstruction », confie-t-il ainsi. Yassine Benzia took overhead kicks to a whole new level. 🤸🇩🇿 Does he get your vote for Goal of the Year? (https://t.co/cYYdRIdVTX) 🗳️#CAFAwards2024 pic.twitter.com/96IBSv9Lpg — CAF_Online (@CAF_Online) December 3, 2024

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