Revue de presse PSG : Victoire contre City, coulisses…
Aujourd'hui à 02:00 AM
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 24 janvier 2025. Les coulisses de la victoire contre City, la victoire contre City, un succès qui change tout ?, la soirée au Parc du président d’Espaly…
Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la victoire du PSG contre Manchester City en Ligue des champions et dévoile les coulisses de ce succès important pour la suite de la saison européenne des Rouge & Bleu. « Au-delà des buts, des gestes, des performances des uns ou des autres, s’il fallait retenir une image, ce serait ce pogo improvisé au pied du virage Auteuil au coup de sifflet final. Pendant quelques minutes, Gianluigi Donnarumma, Marquinhos et les autres, remplaçants compris, ont partagé un moment de joie pure, presque enfantine, au milieu des ramasseurs de balle tout aussi hilares de sauter à leurs côtés, au son des chants et des roulements de tambours du Parc des Princes. » À leur retour dans le vestiaire, les cris de joie sont repartis de plus belle, autour d’une idée centrale qui revenait dans les bouches : « En équipe ! Ça se fera en équipe ! », avance le quotidien sportif. Un maître-mot porté en étendard, qu’ils ont le mérite de mettre en application sur le terrain. Et qui transpire de cet effectif plutôt sain. « Ces dernières semaines, à mesure que la Ligue des champions se rapprochait, chacun s’est efforcé de mettre de côté ses doutes ou ses états d’âme. La contrariété de Donnarumma et de Nuno Mendes sur les propositions de prolongation transmises par les dirigeants, toujours éloignées de leurs attentes. La surprise – et le mot est faible – de Bradley Barcola après le recrutement de Kvitcha Kvaratskhelia, habitué à évoluer dans la même zone. Les vifs emportements de Presnel Kimpembe de ne pas être réintégré en compétition. Tout cela a été relégué en arrière-plan devant l’urgence de la situation et les lourds enjeux communs. » Descendu célébrer dans le vestiaire avec ses joueurs à l’issue du match, Nasser al-Khelaïfi a pris la parole pour mettre en avant ces valeurs collectives. Sous les yeux du conseiller football Luis Campos et de Luis Enrique, qui ne débriefe jamais les rencontres à chaud, le président a parlé de confiance, de courage, de personnalité et il a conclu : « C’est vous tous, la star de l’équipe. », indique L’Equipe. « Ce succès valide aussi, d’une certaine manière, la concurrence prônée par le technicien espagnol, qui ne se fait pas toujours sans fracas. Rétabli de sa grippe et élément clé de cette équipe, Ousmane Dembélé a été surpris de débuter sur le banc et il est entré à la pause avec une sérieuse envie d’en découdre. De son côté, Gonçalo Ramos a été touché par les propos de son coach la veille du match. Entré à l’heure de jeu, le Portugais a clos le score dans le temps additionnel et son but a été vécu comme une réponse pleine d’orgueil », lance L’Equipe. Du caractère et beaucoup de joie, donc, de musique crachée par la sono du vestiaire, de pas de danse et de bouteilles qui ont volé, mais pas d’euphorie. Si la fierté prédominait, tout le monde rappelait que la qualification n’était pas encore acquise, conclut le quotidien sportif.
Dans son édition du jour, Le Parisien revient sur la belle victoire du PSG contre Manchester City mercredi soir. Le quotidien francilien se demande si c’est un succès qui change tout pour le club de la capitale. « Ce PSG / City change le décor immédiat et peut-être de la suite de leur saison. Inlassablement, depuis de longues semaines, trop longues pour ses contempteurs, l'entraîneur espagnol Luis Enrique détaillait une méthode réclamant de la patience, indiquant un chemin engagé sur la bonne voie, le tout enrobé de choix tactiques discutés, comme l'utilisation d'un faux numéro 9. Sans que la traduction ne s'opère sur le terrain. Ce succès imparable de mercredi valide toutes ses thèses, tous ses discours, toutes ses théories, avec des buts de joueurs offensifs certes (Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Gonçalo Ramos) mais aussi d'un milieu d'à peine 20 ans, João Neves« , avance le quotidien francilien. Toutes les « prédictions » du coach se sont produites ce mercredi soir, à l'instant où tout semblait perdu. Comme s'il avait fallu attendre la dernière seconde, l'élimination programmée du PSG de la compétition, donc un fiasco retentissant, pour tout inverser, lance Le Parisien. « Surtout que des joueurs progressent indiscutablement. Ousmane Dembélé devant le but, Bradley Barcola d'une saison sur l'autre, Désiré Doué d'une première partie d'exercice sans éclat à aujourd'hui, où il devient un titulaire sans surprise à 19 ans pour la deuxième fois seulement de sa carrière, après la sortie à Arsenal début octobre. Achraf Hakimi semble endosser le costume de meilleur latéral droit du monde depuis plusieurs mois. Si Nuno Mendes, qui sera suspendu en Allemagne, plafonne, l'évolution paraît positive, avec quelques frémissements inattendus, comme le jeu au pied assez précis de Gianluigi Donnarumma« , conclut Le Parisien.
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Le quotidien francilien évoque aussi la soirée du président d’Espaly, Christian Perbet, invité par Nasser Al-Khelaïfi dans la « corbeille » du Parc des Princes lors de la victoire du PSG contre Manchester City. « Quand j'ai eu Nasser Al-Khelaïfi au téléphone à la mi-temps du match de Coupe de France, il était en Australie. Il avait pris le temps de m'appeler et m'avait dit qu'il m'inviterait. Il a tenu sa parole et même mieux que ça en choisissant Manchester City. J'étais quatre rangs derrière lui et entouré d'Américains que je ne connaissais même pas (rires). » Le président du club de National 3, qui avait donné du fil à retordre au PSG en 16es de finale de Coupe de France (2-4), a aussi pu échanger avec le président parisien. « Je m'étais dit que je ferais un jour une photo avec Nasser mais je ne pensais pas dans ces conditions-là. On a pu échanger quelques minutes avec Nasser Al-Khelaïfi. Il m'a dit : Vous portez bonheur, il faudra revenir. J'ai répondu que je voulais bien être le porte-bonheur du PSG chaque fois qu'il m'inviterait (rires). Il a été très simple, très pro. Il a pris le temps de parler, de poser pour la photo. C'était vraiment bien. »