COMMENTAIRE. SM Caen : la violence ne résoudra rien, n'en déplaise à ceux qui ont envahi d'Ornano
01/25/2025 05:33 AM
Vendredi 24 janvier, une vingtaine d'individus ont envahi le stade Michel-d'Ornano pour manifester leur mécontentement après la nouvelle défaite du SM Caen face à Guingamp (0-1). Une image tout simplement inacceptable !
On comprend parfaitement que les supporters du SM Caen soient frustrés et en colère. Ils voient leur club sombrer, malgré leurs mises en garde et leurs encouragements incessants. Ils ne peuvent évidemment pas s'y résoudre, parce que dans la vie de ces femmes et hommes qui se rendent au stade tous les quinze jours, voire toutes les semaines pour ceux qui font les déplacements, il n'y a pas grand-chose de plus important que Malherbe. Ils y dédient leur temps, parfois toutes leurs économies et surtout une partie de leur cœur.
Le mal est bien installé
En revanche, ce que l'on ne comprendra et n'acceptera jamais, c'est cette image d'une vingtaine d'individus envahissant la pelouse vendredi 24 janvier, pour aller en découdre. Voir des CRS dans le couloir de d'Ornano vous fait comme un choc et franchement, vous dégoûte. La violence fait partie des maux du football moderne, le SM Caen n'y échappe plus.
La facilité serait d'évoquer une minorité d'énergumènes écervelés, qui n'ont rien à faire dans un stade. La réalité est qu'ils sont sortis d'une tribune où ils ont forcément été acceptés, d'autant que ce n'est pas la première fois que l'on voit ces hommes cagoulés s'y réunir.
Ce n'est pas non plus la première fois que des actes violents sont recensés autour du club. En 2023, par exemple, une rixe avait déjà éclaté entre des hooligans du SMC et du FC Rouen en marge d'un match de National 2, faisant un blessé. Le mal est bien installé…
Malherbe essaye depuis plusieurs mois de sortir cette frange violente de sa tribune Borrelli, des suites judiciaires pourraient être données après les incidents de ce vendredi. Espérons que tout ça aboutisse car de toute façon, la violence ne résoudra jamais rien et ne fera toujours qu'empirer les choses.
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Franchement, qui pourrait jouer libéré en sachant que des gens comme ça sont en tribunes, prêts à vous tomber dessus en cas d'échec ?
