Stade Brestois. Finisseurs, Bleus, RC Vannes… Éric Roy déclare sa flamme au rugby

Le coach brestois n'a jamais caché son affection pour le ballon ovale dont il s'inspire notamment en qualifiant ses remplaçants de finisseurs. Mais il aimerait aller plus loin, en rencontrant pourquoi pas, le staff du RCV, qui découvre le Top 14, comme Brest découvre la Ligue des champions.

Comme Fabien Galthié, le sélectionneur du XV de France, Éric Roy, le coach du Stade Brestois, préfère parler de finisseurs que de remplaçants. « C'est comme ça que je les appelle. Je suis très rugby, je suis un fan de l'équipe de France, je trouve qu'ils sont jeunes, ont une bonne mentalité, sont forts, costauds, forts avec le ballon, techniques. Je suis un fan de cette équipe. »

Des finisseurs donc, d'autant plus dans le foot moderne à cinq changements, où les joueurs amenés à entrer en jeu ont un rôle de plus en plus important. « Quand on sort à la 60e minute, ce n'est pas une sanction, c'est qu'on pense qu'on va amener une énergie supplémentaire et que notre équipe a besoin de ça. On a des garçons qui rentrent, sur les deux derniers matches, qui sont exceptionnels (Sturm Graz et Toulouse). Il faut se mettre ça dans la peau. C'est difficile, car on a connu le foot à 11 avec 2 remplaçants. »

En effet, la mentalité a besoin d'évoluer et de tendre vers ces sports où les remplaçants sont aussi importants que ceux qui démarrent, c'est le cas au rugby qui se joue à 23, mais aussi au hand, au basket…

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Rencontrer le RCV

Éric Roy n'est pas seulement fan des Bleus de Dupont et Ntamack, il affectionne le management et le fonctionnement des équipes pros. « Je pense qu'on a des choses à apprendre les uns les autres. J'avais lu un article d'Ugo Mola qui disait échanger beaucoup avec Philippe Montanier quand il était entraîneur de Toulouse. C'est quelque chose qui me plairait, de le faire avec Vannes. »

Le message est lancé à Jean-Noël Spitzer et son staff. Avouez que la rencontre entre le meilleur entraîneur de Ligue 1 et le meilleur coach de Pro D2 aurait de la gueule.

C'est d'autant plus pertinent qu'il y a de grandes similitudes entre ce que vivent le Stade Brestois et le RC Vannes cette saison. Tous les deux ont fait un grand saut dans l'inconnu après une saison passée exceptionnelle. Les Brestois découvrent ainsi la Ligue des champions, quand les Vannetais ont aussi gagné le droit de se frotter aux meilleurs joueurs du monde en Top 14.

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«Apprendre des autres sports»

« Ça me plairait car en rugby, ils ont une manière d'appréhender les choses un petit peu différente, avec beaucoup d'autonomie dans le travail. Les joueurs blessés font des rapports vidéos sur l'adversaire, les joueurs entre eux décryptent leurs matchs. Il y a beaucoup de choses à apprendre des autres sports collectifs. J'adore le rugby, mais on s'est tous régalés (durant les Jeux olympiques) avec le volley, le basket, le hand moins forcément, même si on est fan. C'est très inspirant pour moi de voir d'autres sports. »

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