Stade lavallois. « On n'est pas dans une logique de vente »
01/02/2025 12:04 PM
Le mercato hivernal est ouvert. Laval n'a pas prévu de s'y montrer très actif. Seule une vente amenant une belle rentrée d'argent, ou un départ de joueurs en quête d'un temps de jeu supérieur, pourraient faire bouger les choses.
C'est la période des vœux, et du mercato. Olivier Frapolli, le coach du Stade lavallois, ne s'attend pas à de grands bouleversements au sein de son effectif. Mais il sait aussi que des départs ne sont pas à exclure. « Par rapport aux autres années, ce devrait être très calme, commente l'entraîneur. Mais il y a des joueurs qui sont sous le feu des projecteurs par rapport à leurs performances depuis six mois, et d'autres qui pourraient vouloir plus de temps de jeu. »
Il faudrait un ou des départs pour voir Laval recruter, soit en touchant de l'argent via un transfert, soit en libérant de la masse salariale. « On n'est pas dans une logique de vente, reprend l'entraîneur. Mais on est en alerte au niveau du recrutement. »
Ils pourraient séduire
La progression et le jeune âge d'Owen Kouassi ne laissent pas insensibles en Ligue 1. A 21 ans, le jeune défenseur a découvert la L2 cet été, et y a dévoilé un gros potentiel. De quoi susciter l'intérêt de Nantes, qui l'a observé, ou de Brest, selon certaines sources. Il serait aujourd'hui une des plus fortes valeurs marchandes du club (800 000 € selon le site spécialisé Transfermarket), avec encore deux ans et demi de contrat devant lui en Mayenne.
L'hiver dernier, c'est Amin Cherni qui animait les rumeurs. Mais le latéral n'a pas trouvé preneur. Doublé par Kokolo dans la hiérarchie, il a vu sa valeur marchande baisser. De quoi se rappeler à l'attention des clubs intéressés ? Le profil et la vitesse de Kokolo, justement, sont des atouts pouvant intéresser. Vargas, Sanna avaient été pistés cet été.
Ils pourraient chercher du temps de jeu
Jordan Tell n'a pas réussi à s'imposer depuis son arrivée, à l'été 2023. Il n'est pas une priorité chez les offensifs, et n'est entré qu'à quatre reprises en L2. S'il trouve preneur, Laval pourrait le laisser partir.
Chez les plus jeunes, William Benard s'est lui contenté de 4 minutes face à Martigues. Il pourrait être prêté à un niveau inférieur pour jouer.
« Je n'ai évidemment pas envie qu'on s'affaiblisse, rappelle Olivier Frapolli. L'équipe avait déjà changé en profondeur cet été. Pour avoir de la cohérence, il faut de la stabilité. Mais je sais qu'il y a des contraintes économiques inévitables. S'il y a une offre que le club et le joueur ne peuvent pas refuser, cela fera partie du sport et du jeu. »
Le mercato hivernal se terminera le 3 février.