Mercato. Albert Gronbaek et le Stade Rennais, c'était juste une amourette de vacances

01/22/2025 12:45 AM

Prêté avec option d'achat à Southampton mardi 21 janvier, Albert Gronbaek était la première recrue, et la plus chère, du mercato d'été du Stade Rennais. Six mois et puis s'en va déjà… Un flop parmi beaucoup d'autres. Le Danois n'est pas l'unique recrue amenée par le très fragilisé directeur sportif Frederic Massara qui fait ou va faire ses valises dès ce mercato d'hiver.

Il était le genre de pari auquel on avait envie de croire, mais qui a fait pschitt, au milieu de beaucoup (trop) d'autres. Albert Gronbaek avait été la première recrue du mercato mené par Frederic Massara, et la plus chère aussi.

Il avait été recruté en Norvège avec une réputation montante, contre 12 millions d'euros (+ 3 de bonus) mi-juillet 2024. Il est devenu six mois plus tard son flop le plus symbolique, même s'il est loin d'être le seul.

Rennes limitera peut-être la casse financière, car la cote de celui qui est devenu international danois est restée assez élevée sur le marché européen. Un prêt payant avec option d'achat (à hauteur de 15 millions d'euros) à Southampton, parti pour être relégué en Championship (D2 anglaise), a été officialisé mardi 21 janvier.

Il n'empêche. Après Meister, pour lequel le montant de transfert (7 millions d'euros) a beaucoup questionné, et qui a déjà été prêté à Pise, Gronbaek n'a pas fait long feu.

Il était aussi un dossier du directeur sportif du SRFC, dont l'avenir à court terme continue de nourrir beaucoup de spéculations. Glen Kamara devrait suivre (en Angleterre), Jota probablement aussi, le premier sous forme de transfert, le second en prêt ? Après Rieder, Theate, Yildirim, Meister et Gronbaek, Rennes a encore le droit de prêter un joueur à l'étranger.

Officialisation du prêt de Santamaria à Nice ce mercredi

La préparation estivale du Danois, comme son entrée en matière contre Lyon mi-août, avaient pourtant charrié pas mal d'espoirs. Puis l'impact de la L1, en même temps qu'un collectif rennais faible, lui a fait rapidement perdre le fil.

Sur le terrain, Gronbaek n'a jamais semblé trouver sa place à Rennes, en dehors non plus. Adaptation loupée, dans l'équipe comme dans sa vie quotidienne, mental pas assez costaud, manque de jus aussi sûrement : depuis début 2024, il avait enchaîné quasiment sans coupure, à cause du calendrier décalé des championnats nordiques.

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Aurait-il fallu être un peu plus patient avec lui ? À partir du moment où un joueur émet le souhait de partir… Le mini « loft » du Stade Rennais, installé pour diverses raisons, dont les principales ne sont pas sportives, et qui a tant fait jaser, devrait en tout cas vite désemplir.

Après Gronbaek, Baptiste Santamaria fait aussi ses valises. Il est prêté à Nice, avec option d'achat, et l'affaire va être officialisée ce mercredi 22 janvier.

Le milieu était en sérieux froid avec Jorge Sampaoli, lequel réclamait en plus un autre profil dans l'entrejeu durant ce mercato. La limite des sept prêts autorisés en France est atteinte. C'était pour laisser une porte de sortie française à l'un des indésirables que Samaké avait été rapatrié de Châteauroux.

Dans l'attente d'au moins trois recrues

Pour poursuivre son recrutement, le Stade Rennais avait besoin d'accélérer son opération dégraissage. Un défenseur central, un milieu et un attaquant sont ciblés a minima d'ici la clôture du mercato le 3 février.

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Le club aimerait évidemment aller vite, mais il y a d'autres aléas qu'il ne maîtrise pas. En attaque, le Japonais Kyogo Furuhashi figure par exemple parmi les priorités. Mais il appartient au Celtic Glasgow, encore engagé en Ligue des champions, qui dispute cette semaine et fin janvier deux matches décisifs pour accrocher les barrages…

Ce ne serait d'ailleurs pas le seul dossier de ce type qui serait sur le feu. « Il y a des profils identifiés, des discussions avec des clubs, qui ont aussi leurs propres contraintes pour pouvoir libérer leurs joueurs au bon moment, disait jeudi dernier le président Arnaud Pouille. Le mercato est souvent un jeu de dominos, où il faut parfois être un peu patient tout en sachant prendre des décisions rapides. On est dans une situation d'urgence, mais ce n'est pas une rai...