SM Caen. Nicolas Seube : « On est puni sévèrement par rapport à nos prestations »

Le SM Caen a enchaîné un troisième revers consécutif contre Le Mans (0-2), mercredi 24 juillet. Nicolas Seube regrette le manque d'agressivité en défense mais n'est pas inquiet.

La réaction de Nicolas Seube, après SM Caen - Le Mans (0-2).

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Nicolas Seube (entraîneur du SM Caen) : « C'est clair qu'on est en rodage sur pas mal de domaines. Comme contre Annecy, je trouve le résultat très lourd. En première mi-temps, en possession du ballon, il y a des choses qui se passent : une équipe qui commence à créer des décalages et du jeu combiné. Je trouve qu'on est en-deçà du rendement qu'on doit avoir. Quand on n'a pas le ballon, je trouve qu'on manque d'agressivité, de proximité entre nous. C'est aussi sur l'intelligence tactique et la gestion des émotions que ça se joue. Quand on est à la 45e et qu'on prend un but sur transition, c'est un manque d'intelligence sur ce moment du match. Ma frustration est surtout sur la première mi-temps et l'agressivité défensive. En seconde mi-temps, la réaction était plutôt cohérente même si on a subi des trous d'air. Je pense qu'on aurait mérité de marquer au moins un but. Six buts en trois matches, c'est trop à mon goût. Devant la précision n'est pas encore au rendez-vous.

On s'attendait que le début de prépa soit compliqué, car beaucoup de choses traînent (droits TV, actionnariat…) et plus ça traîne, plus on se pose des questions. Aujourd'hui, je trouve qu'on est puni sévèrement par rapport à nos prestations. C'est dû au fait qu'on ne soit pas bien branché sur l'animation défensive. On subit trop facilement.

Mon idée, c'est que tout le monde ait 60 minutes aujourd'hui, pareil samedi. On a que deux milieux récupérateurs (Gaucho et Lebreton), on est obligé de s'adapter aussi. Forcément, on fait avec les moyens du moment.

Le niveau des joueurs va se réguler dans le temps, c'est le lot de la préparation. Il y a beaucoup de fatigue, beaucoup d'usure. Les joueurs ne sont pas trop récompensés de leur effort. Contre Quevilly, on n'aura pas besoin de se rassurer, car l'équipe d'aujourd'hui ne sera certainement pas celle de demain. »

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