Stade Rennais. Milieu, pistons... Une animation offensive en chantier

Aujourd'hui à 10:58 AM

Nettement dominé sur la pelouse du Paris Saint-Germain (3-1), le Stade Rennais se procure peu d'occasions depuis deux matches. L'animation offensive du 3-4-3 par Julien Stéphan est encore très perfectible.

Sans même porter de jugement de valeur, il est évident que Rennes a changé de style depuis le début de saison. La possession moyenne sur les six premières journées, contraste très net avec l'ère Genesio qu'il ne faut certes pas idéaliser, illustre ce changement de philosophie.

Un résumé de l'animation offensive rennaise renforcé par les deux derniers matches contre Lens et Paris, et aussi un peu par le passage en 3-4-3, qui a confié au milieu de terrain comme tâche principale de sécuriser sa défense. Avec le risque de se retrouver en infériorité numérique, comme vendredi soir où Baptiste Santamaria et Azor Matusiwa ont souffert face au trio Zaïre-Emery - Neves - Ruiz.

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Très peu de centres

Et pourtant, c'est peut-être sur les côtés que le bât blesse. Car si le SRFC reste capable de se montrer dangereux (7^e de Ligue 1 au nombre de tirs tentés, 4^e au nombre de ballons touchés dans les 16 m adverses), ce danger ne vient que très peu de ses pistons, au profil pourtant compatible dans l'absolu avec le système prôné par Julien Stéphan.

Ainsi, Lorenz Assignon et Adrien Truffert ont encore eu un rôle offensif très discret à Paris, avec aucun centre tenté pour le premier et deux pour le second. Le duo n'a d'ailleurs réussi que trois centres depuis le début de saison (deux pour Truffert et un pour Assignon). Très loin des leaders de Ligue 1, le Montpelliérain Téji Savanier et le Brestois Romain Del Castillo (onze chacun, avant le match de Montpellier à Monaco ce samedi soir), mais aussi du meilleur Rennais en la matière, Ludovic Blas (huit).

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Une production que justifie Stéphan, au moins pour le match à Paris : « J'avais demandé aux défenseurs centraux de prendre beaucoup de responsabilités dans les sorties de balle, cela nous a parfois coûté (la perte de balle de Wooh sur le 1^er but, de Faye sur le 3^e). »

En après-match, le technicien s'est surtout attaché à globaliser les manques actuels : « Dans la projection, les relations, le jeu combiné, on doit s'améliorer. Je crois aussi qu'on doit avoir beaucoup plus d'intensité et d'engagement quand on attaque la surface adverse. L'engagement doit être constant dans toutes les zones de terrain. » À défaut d'avoir la solution, le problème est identifié.

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