Bilan de mi-saison (9/18) – Bastia, des pièces manquantes mais un collectif qui tient bon
Hier à 11:54 AM
Rétrogradé à titre conservatoire et interdit de recrutement à titre onéreux par la Direction Nationale de Contrôle de Gestion, le Sporting Club de Bastia va devoir terminer la saison sans renforts et devra peut-être même consentir à quelques départs. Malgré un effectif pas tout à fait équilibré, le club corse s'en est plutôt bien sorti jusqu'ici et s'est avéré bien difficile à battre.
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Si sa bonne série en National avait commencé un peu plus tôt en fin de saison dernière, c'est peut-être sur le banc de Dijon que Benoît Tavenot aurait découvert la Ligue 2 comme coach principal. Ancien joueur du club, ancien adjoint de Frédéric Antonetti, devenu directeur technique du SCB, coach des jeunes du clubs pendant plus d'une décennie, le coach de 47 ans, un « enfant du club » s'est présenté comme une évidence de casting cet été.
Imprégné de l'identité du club et d'un lien fort avec le public du stade Armand-Cesari, le technicien a été jugé comme tout indiqué pour entamer un projet de reconstruction. Il succède au duo Moretti-Laslandes, dont l'intérim aura duré près de quatre mois après le licenciement de Régis Brouard. Les choix des deux mercato 2023-2024 auront été peu concluants, le recrutement pour 2024-2025 sera mitigé.
Bastia subit le mercato
Défensivement, les arrivées des centraux Guevara et Akueson, ainsi que d'un latéral gauche, Zakaria Ariss, s'avéreront être des réussites. Le dernier cité fait partie d'une vague de jeunes joueurs recrutés pour lancer un nouveau cycle (Lamine Cissé, Loïc Etoga, Clément Rodrigues, Christ Inao Oulaï). Un dossier restera en suspens, celui de l'attaquant de pointe alors que Facinet Conte s'est envolé vers la Suisse, Migouel Alfarela vers la Pologne et que Benjamin Santelli a pris la route pour Bastia.
« Dans les jours à venir, le gros chantier c'est l'attaquant de pointe. On va prendre notre temps pour être sûrs de réduire les risques, de ne pas se tromper. Parce que c'est un poste très important pour la réussite de notre saison », indique Benoît Tavenot le 31 juillet. Un mois plus tard, il faut bien admettre un échec : le prometteur Florian Bianchini a été transféré à son tour, à Swansea (deuxième division anglaise) et personne n'est arrivé.
Le Sporting attaque comme il peut...
Pendant toute la première partie de saison, Bastia va donc devoir « bricoler » sans numéro 9 de référence. Pour concurrencer le seul Clément Rodrigues, Lamine Cissé, ailier de formation est mis à contribution et s'en sort honorablement (4 réalisations). Néanmoins, avec 16 buts en 16 rencontres, le Sporting va régulièrement regretter son manque de percussion dans les 30 derniers mètres. En témoignent les 10 matchs nuls en 16 rencontres disputées.
... Mais se défend très bien
Fort heureusement pour le SCB, il est encore plus dur pour les adversaire de Bastia de marquer. Avec 14 buts encaissés, les Corses forment la troisième défense de Ligue 2 derrière le Paris FC et Metz (13). À ce titre, Bastia est l'équipe la moins « spectaculaire » de L2 avec cinq matchs terminés sur le score de 0-0. Avant la 16e journée, les hommes de Benoît Tavenot ont traversé un tunnel de 10 matchs sans victoire... sans pour autant être replongés dans la lutte pour le maintien. Il faut savoir ne pas perdre les matchs qu'on ne peut pas gagner.
L'équipe des joueurs les plus utilisés (en 4-2-3-1) :
Placide - Ariss, Akueson, Guevara, Bohnert - Ducrocq, Vincent - Boutrah, Maggiotti, Tramoni - Cissé
Sur le banc : Fabri (g), Guidi, Rodrigues, Meynadier, Etoga, Janneh, Roncaglia
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