Stade lavallois. Des points et du jeu plutôt que des doutes pour les Tango après Martigues

https://guichet.ouest-france.fr/ws/medias/image/MjAyNDExYzE4MjJlNzNkNzE1NjMwMjczMjQxOTBkZjYxNzA4MTU?token=FootAdda05113f499024e7bacc7171a52e6c914

Le Stade lavallois a ramené un incontestable succès contre Martigues (3-0), vendredi 22 novembre à Gueugnon. Une victoire qui donne de l'air, et le sourire, après une prestation accomplie.

Vendredi, Laval a été sans merci pour Martigues. 3-0, c'est le tarif de bienvenue pour les promus, déjà appliqué au Red Star. Avec, cette fois, encore plus de contenu. Laval a été bon, Laval a aussi parfois été beau.

« On a essayé de créer plus que d'habitude, a noté Thibaut Vargas, dans tous les bons coups offensifs. C'est peut-être un match référence en termes de jeu et de possession. »

« On a été sérieux, et su avoir de l'allant offensif pour marquer », a corroboré Olivier Frapolli.

Son équipe a bien défendu, solide sur sa ligne de cinq, harcelant la construction adverse plus haut. Elle n'a pas non plus hésité à construire autour de ses milieux Roye, Sanna et Sellouki. Seul bémol, elle a parfois manqué d'efficacité, malgré le verdict du tableau d'affichage.

« Trois buts, clean sheet, soirée parfaite »

« Le troisième but pouvait venir bien avant, on a manqué des occasions franches, pointait Olivier Frapolli. Or, il ne fallait pas laisser d'espoir à cette équipe. »

« J'ai une passe décisive, mais je peux finir avec plus de stats », convenait Williams Kokolo, jambes de feu, dernier geste perfectible, et alors, il deviendra encore plus indiscutable.

Le bilan de la soirée gueugnonnaise est en tout cas très positif. « Trois buts, clean sheet, soirée parfaite », résumait Vargas. « Nos trois attaquants ont marqué », comptait Frapolli, « très content » pour ses joueurs, et plus encore de la première réalisation cette saison de Doucouré, sorti du banc.

Ce déplacement pouvait générer de la crispation, en cas de revers chez le dernier. Il a donné de l'air, et installé Laval dans la première partie du tableau, à la 8e place. « On s'était donné comme objectif de gagner ici, après le nul contre Bastia, dit l'entraîneur. C'était un match piège. Cela aurait été compliqué moralement de perdre. Une des clés a été de marquer rapidement. »

Peut-être faudra-t-il relativiser le poids de cette victoire, que Laval a bâtie en étant efficace à des moments-clés (10', 49'). « On a su tuer le match en début de deuxième mi-temps », apprécie Vargas.

« On n'a pas bénéficié de notre bonne première période, a soufflé Thierry Laurey, coach des Provençaux. On a des limites. Au classement, les deux derniers sont deux promus. Il y a une différence de niveau entre le National et la Ligue 2. »

LIRE AUSSI. Siriné Doucouré, la délivrance quinze mois après

Laval tentera de la matérialiser samedi en Coupe de France face à Concarneau (14 h), un adversaire à manier avec précaution.

Il faudra voir ensuite face à Caen et Amiens où ces Tango peuvent se s...

×