Stade lavallois. Siriné Doucoure, la délivrance quinze mois après

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Auteur du troisième but lavallois vendredi face à Martigues, Siriné Doucoure n'avait plus marqué face à une équipe pro depuis août 2023. L'attaquant prêté par le FC Lorient a savouré la fin de cette longue disette.

Quinze mois. Quinze mois que Siriné Doucouré n'avait plus marqué en championnat. Forcément, la stat trottait dans sa tête. « Ça fait un moment que je l'attendais, c'est un peu une libération », expliquait l'attaquant du Stade lavallois, après son but face à Martigues, vendredi.

« J'ai mis ce que j'avais dans cette frappe »

Ce 20 août 2023, il avait scoré avec Lorient, face à Nice. C'était sept minutes après son entrée en jeu. Vendredi, il ne lui a fallu que quatre minutes pour passer du banc au terrain et faire trembler les filets (84'). Les ébranler, plutôt.

Un service dans la profondeur de Zohi, entré aussi à la 80e minute, Doucouré qui repique, fixe, crochète et décoche une mine des 15 mètres, avec un petit rebond juste avant son tir. De la belle ouvrage, et comme un trop-plein de frustration qui cède pour cette première en championnat, et en match officiel avec Laval. Ou pour ce 2e but en 2024, le précédent datant du 7 février. C'était en coupe de France avec Valenciennes, face à la N3 de Saint-Priest.

« J'ai mis ce que j'avais dans cette frappe, explique l'attaquant prêté par Lorient. On avait beaucoup parlé cette semaine d'avoir ce côté plus méchant. Ça a été démontré sur le coup. C'était ma première occasion, il fallait que ça fasse but pour conforter l'avance. Ça fait plaisir de marquer, c'est ce qu'on me demande, et d'aider l'équipe… »

« J'ai célébré ce but avec le banc. Personne ne me lâche »

Doucouré, buteur en amical face aux U23 du Paris SG, a d'ailleurs fêté cette première collectivement. Il s'est dirigé vers les remplaçants, sourire aux lèvres. Il a été joyeusement fêté : « J'ai ressenti une fierté, sourit-il. Ma célébration n'est pas « énigmatique » entre guillemets. J'ai célébré avec le banc, parce que personne ne me lâche. »

L'attaquant, deux fois passeur décisif contre le Red Star, de la tête, a montré qu'il aimait les promus. Il lui reste maintenant à confirmer. À ne pas voir s'écouler quinze mois avant de scorer de nouveau en championnat, et à se faire une place dans cette attaque tango où Camara et Tchokounté ont aussi frappé.

« Le coach attend beaucoup de tout le monde. Il faut répondre présent, lui donner des arguments pour prétendre être à la place de ceux qui commencent. » Doucouré, lui, a recommencé à marquer.

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